Le chien-à-sa-mémère

Un univers de bric et de broc, au pays des Déglingos. Un album déjà vu aux éditions du Rouergue, jouant ici plus particulièrement sur la typographie pour donner du rythme à une histoire plutôt banale. D'habitude c'est le chat, ici, dans cet album c'est un chien qui se trouve rapidement en mauvaise posture, perché sur le toit de briques rouges, et qui ne peut plus redescendre. Les personnages, construits en bois, ressorts et autres petits bouts de fer, tour à tour parlementent, s'animent, se désespèrent, et palabrent pour savoir comment sauver ce sacré chien. C'est finalement Petit Martien, arrivé d'on ne sait où, qui aura la solution, et le chien à sa mémère, malgré quelques billes en moins, pourra retrouver sa propriétaire. La mise en scène est presque inexistante. Les personnages, entre art brut et robot, obéissent sans doute un peu trop à des attitudes stéréotypées. Seul, le brin d'humour qui ponctue toutes les situations délicates peut faire sourire. Un univers qu'il faudra revoir, dans d'autres situations, pour se faire une idée plus précise.