Skully Fourbery

Gordon Edgley, un excentrique auteur de romans fantastiques, meurt d’une crise cardiaque. Sa nièce préférée, Stéphanie, hérite de sa demeure et sa grande fortune, au grand dam du reste de la famille. A la lecture du testament elle rencontre Mr Skully Fourbery, un ami de son oncle plutôt étrange. Malgré l’inquiétude de ses parents, Stéphanie passe une nuit seule dans sa nouvelle propriété. Un individu pénètre dans la maison et agresse la jeune fille et tente de lui faire avouer où se trouve « la clé ». Heureusement, Skully Fourbery arrive et la sort de ce mauvais pas. Les yeux ébahis, Stéphanie assiste à un combat de magiciens, à coup de boules de feu. Lorsque l’agresseur s’enfuit, elle s’aperçoit que Skully, sans manteau, écharpe, perruque et chapeau, est un squelette... Une nouvelle vie commence pour la jeune fille, qui décide d’assister Skully dans son enquête. Elle pénètre dans un monde insoupçonné, peuplé de magie, de pouvoir et de trahisons…

Si ce roman tente, comme beaucoup, d’occuper le terrain laissé vacant par Harry Potter, il possède tout de même des qualités qui lui permettent de sortir du lot.
Tout d’abord, les personnages sont tout à fait improbables, et du coup très originaux. Skully Fourbery est certes un squelette, mais qui plus est un enquêteur et un dandy. Sa verve et son élégance le rendent autant sympathique que superficiel et poseur. Stéphanie est une jeune fille, mais elle a un fort (voire mauvais) caractère, elle est courageuse et déterminée ( voire têtue).
D’autre part, l’intrigue est bien rythmée et riche en rebondissements grâce notamment aux trahisons de certains personnages.
Enfin, les dialogues sont très drôles, très « british », surtout entre les deux protagonistes que les caractères antagonistes font se chamailler sans cesse.
Un bon roman fantastique qui fonctionne grâce à un duo de personnages très réussi et à une intrigue pleine de surprises.