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Le corps et le coeur des filles

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Annie Rolland
13 avril 2010

"dounoc'h eo kalon ar merc'hed 'vit ar mor douna euz ar bed"

(plus profond est le cœur des femmes que la plus profonde mer du monde)

proverbe breton de l'île de Batz [8]




Enigme, mystère et ténèbres de la femme, chantée par les poètes, explorée par la psychanalyse, condamnée à la soumission et à l'infériorité par la civilisation judéo-chrétienne ; sortira-t-elle de l'ombre et par quels soubresauts ? Ou verra-elle réduire sa différence à une simple question de capacité de lecture de carte routière ?



Les vestiges des anciennes croyances d'une société matriarcale révolue nous apprennent que la déesse-mère originelle entretient des relations étroites avec l'eau, élément amniotique. "La femme est la Mare Tenebrarum redoutée des anciens navigateurs ; il fait nuit dans les entrailles de la terre. Cette nuit où l'homme est menacé de s'engloutir, et qui est l'envers de la fécondité, l'épouvante." Ecrit Simone de Beauvoir (citée par Jean Markale [8]). Est-ce par crainte d’être engloutis dans le sein originel que les hommes ont inventé un rapport de supériorité absolue ? Est-ce parce que le ventre des femmes est au cœur de la vie que c'est par la sexualité que s'organise la soumission ?




Femme/objet ou femme/sujet de la littérature ado ?



A l'heure où la jupe fait débat, où les pudeurs voilées sont d'actualité, la sexualité des femmes est au cœur du sujet, le corps des filles est l'objet de toutes les attentions, de la plus mercantile à la plus politique. Le cœur des filles occupe une place de choix dans la littérature. Autrefois occultée, la sexualité des adolescentes trouve aujourd'hui une place singulière en littérature jeunesse. En revanche, il faut admettre que les romans qui font grand tapage et grand tirage sont des histoires d'amour d'un genre singulièrement platonique !



Prenons pour exemple les histoires de vampires qui ont tant de succès. Twilight de Stephenie Meyer est une saga plébiscitée par les jeunes lectrices. L'intérêt passionnel que vouent certaines adolescentes à ces histoires extraordinaires n'inquiète pas les adultes. Ce qui en soi constitue un paradoxe compte tenu de la violence et de la brutalité crue qui en émane. Ces romans procèdent cependant d'un déni massif de la sexualité génitale, autrement dit, de la sexualité physique. Aimer un vampire revient pour l'héroïne adolescente à être définitivement condamnée à la chasteté. D'autant que le vampire est amoureux lui aussi et qu'il applique les codes chevaleresques de l'amour courtois. L'amour éternel en échange de l'abolition du sexuel. Voilà de quoi satisfaire les chantres stériles du contrôle social effrayés par l'énergie incontrôlable d'une jeunesse gourmande.

"L'amour parfois le plus passionné s'enrichit d'une chasteté qui fait partie du prix à payer pour s'assurer de la possession imaginaire de la partenaire" [11] écrivent Claude Savinaud et al. , dans une étude portant sur la relation entre le passage à l'acte sexuel transgressif et le corps de la mère, soulignant ainsi la dimension incestuelle d'une certaine forme de chasteté.



Les romans dont je souhaite parler ici dérangent les parents car ils racontent aussi des histoires violentes et la sexualité des filles y est exposée sans fards. Les romans d'Antoine Dole, Je reviens de mourir, et de Melvin Burgess, Lady, ma vie de Chienne, diffèrent en tant que le premier est une tragédie réaliste tandis que le second procède d'une fable surréaliste. Les deux auteurs sont en revanche accusés de perversion, de voyeurisme et de misogynie là où d'aucuns retiennent qu'ils sont des hommes, niant le fait qu'ils sont des écrivains. Les romans de Gudule, L'amour en chaussettes, et d'Agota Kristof, Le grand cahier, diffèrent en tant que le premier est une écriture de journal intime adolescent tandis que le second est un conte philosophique dramatique. Les deux auteures ont été accusées de pornographie mais pas de misogynie ni de perversion et pour cause : selon les canons de la "normalité normalisante" (pour reprendre une fois encore la subtile formule de Joyce Mac Dougall), une femme ne saurait être misogyne et encore moins perverse. On oublie ici qu'elles sont écrivains pour ne retenir qu'elles sont femmes avant tout, donc mères et j'en passe… Les clichés sociétaux issus du conditionnement judéo-chrétien ont durablement infléchi les cadres de notre pensée. Nos préjugés en matière d'écriture au féminin ou au masculin sont à l'image de nos préjugés les plus sexistes. Elena Belotti a montré comment ils nourrissent "les positions conservatrices des femmes au détriment de leur propre sexe"[1]. Ils sont irrémédiablement liés à notre identité sexuelle, elle-même formatée par le "dressage social" dont Sigmund Freud [6] nous avertit qu'il est difficile d'en repérer les conséquences et de les différencier d'avec le socle biologique.




Il est intéressant de mettre en perspective ces quatre romans écrits par des femmes et des hommes. Il y est question de la sexualité du côté des filles, du corps des jeunes filles nouvellement imprégné de la pulsion sexuelle génitale.

Voyons dans un premier temps comment chaque auteur à sa manière met en évidence le tabou social qui renvoie la sexualité des femmes au registre des interdits : interdit de faire, de dire, de penser, de vouloir…




Je reviens de mourir d'Antoine Dole [4] relate une douloureuse histoire de jeune femme

au corps et au cœur écartelés entre sexualité addictive et prostitution.

Marion se prostitue dans la haine et le dégoût de soi et de l'autre :

"Je me retourne, il est sur le dos, fier, satisfait, c'est clair, il se prend pour une machine à sexe. Oui tu l'as le pouvoir sale con. Et t'aimes décider, sale con. T'as l'impression que j'y crois à ta mascarade de conquérant, sale con. Vue d'ici, sa bite ressemble à une petite boule de chair, comme un grain de beauté qui aurait mal tourné. Une excroissance de peau. Je voudrais planter un couteau bien au milieu de son ventre." (p. 40)

Eve consomme des partenaires sexuels :

" La gueule du mec s'en foutre, pas vouloir la connaître. Elle ne veut pas "faire l'amour", pas de parodie. Comme ça, elle sait qu'au moins on n'essaiera pas de lui filer des sucreries pour lui carier le cœur. Elle dit franco qu'elle veut juste baiser, un début et une fin, aussi proches l'une de l'autre que possible." (p. 23-24)




Au fil des pages le lecteur est envahi par le pressentiment d'un anéantissement inéluctable des personnages. Puis un indice historique apparaît qui vient donner un sens à cette sexualité factuelle et mortifère :

Au début les doigts du père gagnant des centimètres, c'est se laisser faire en espérant que ça finira par toucher un interrupteur et m'éteindre. Au début, c'est ne pas crier, mordre l'intérieur des joues et avaler mon sang, les ongles déchirant l'intérieur des mains. C'est laisser le père m'appeler "sa petite femme". (p.71)




Le poison qui détruit le cœur et pourrit le corps des héroïnes d'Antoine Dole s'appelle inceste.

Le destin tragique de deux personnages incarnant l'adolescence clivée est scellé par la transgression paternelle de l'interdit fondamental. Antoine Dole nous parle d'une enfant dont le corps dévasté ne connaîtra jamais le plaisir, dont le cœur incendié ne connaîtra jamais la joie. Ceux qui s'inquiètent du fait que les adolescents qui lisent ce roman puissent être contaminés par la prostitution ou une sexualité addictive devraient plutôt se demander si les enfants reçoivent une information précise sur les ravages de l'inceste. Pour de nombreux parents, il est très difficile de parler de la sexualité avec simplicité, et cela devient impossible quand il s'agit d'agression et d'abus sexuels.




Lady. Ma vie de chienne de Melvin Burgess [3] raconte l'histoire de la découverte de la sexualité et du plaisir chez une adolescente révoltée. Les critiques ont été d'autant plus sévères en Angleterre comme en France ("pure luxure" pour la droite catholique), que le personnage principal prône la liberté sexuelle et le refus de toute contrainte sociale. "Je ne serai pas comme vous" constitue le slogan de sa rébellion et nous voyons combien ce n'est pas tant la jeunesse qui est menacée de corruption que la société elle-même qui est menacée d'anéantissement en perdant son principal ciment : la famille. Sandra accepte d'être une chienne si cela est le prix à payer pour être libre, c'est à dire : ne pas sacrifier sa vie à un travail pour un salaire de misère, ne pas sacrifier la femme qu'elle est sur l'autel de la maternité, ne pas enchaîner son existence pour l'amour d'un mari qui démissionne quand ça lui chante.

" Ah, être chien sous un ciel nocturne et, la fourrure couverte de rosée, mettre ses chiots au monde en criant sans désespoir. La vie d'un chien n'est pas une vie d'inquiétude et de travail, mais de loyauté, de sang, de peur et d'amour. Une brève passion pour le mâle sur votre dos, une nouvelle portée de chiots qu'on

aime puis qu'on abandonne. Sentir la vie et la mort entre ses crocs, copuler, chasser, puis disparaître dans une gerbe de sang sous les roues d'un camion."
(p. 235-236)




Nous comprenons aisément que ce roman, bien que purement allégorique, puisse déplaire aux autorités ecclésiastiques et politiques. Il déplait également aux associations féministes qui accusent l'auteur d'avoir manipulé de façon perverse le corps sexué d'une adolescente.

"Sandra incarne selon son auteur une figure de la liberté, mais elle est aussi une figure adolescente de la pulsion sexuelle" [9] et même si elle l'ignore, la quintessence de la lutte des femmes contre la domination masculine. Pierre Bourdieu soulignait d'ailleurs que cette domination procède le plus souvent "d'une violence symbolique, violence douce, insensible, invisible pour ses victimes mêmes, qui s'exercent pour l'essentiel par les voies purement symboliques de la communication et de la connaissance, ou plus précisément, de la méconnaissance." [2] Domination d'autant plus sournoise qu'il faut le talent d'un écrivain pour la vaincre par l'imagination créatrice qui donne la vie à la jubilatoire Sandra. Ne s'offusqueront donc ici que ceux et celles qui acceptent d'être dominés et qui croient que les chiens sont leurs esclaves…




L'amour en chaussettes de Gudule [5] est le roman joyeux de l'assomption de la sexualité génitale chez une jeune fille de 14 ans.

Les lecteurs adultes reprochent à l'auteur la crudité de la scène d'amour finale. A y regarder de près, elle est surtout empreinte de la naïveté propre au jeune âge des protagonistes, tendresse et curiosité mêlées. Elle relate aussi, comme en témoigne l'extrait qui suit, le bonheur d'un essai transformé. L'acte sexuel constitue un enjeu adolescent dont les plus hardis se vantent et qui obsède les plus timides.




"Samedi 26 juin (encore plus tard)

I LOVE ARTHUR

Dimanche 27 juin (21h48)

Ca y est, c'est arrivé ! Je l'ai fait ! Enfin, ON l'a fait ! Je le dis ? Allez, je le dis. Un, deux, trois : ON A FAIT L'AMOUR !

J'ose à peine y croire, et quand j'y pense, j'ai un peu l'impression d'avoir rêvé. Pourtant, c'est vrai, vrai de vrai : ON L'A VRAIMENT FAIT ! C'était fabuleux !" (p.102-103)




A propos de la sexualité adolescente rappelons à l'instar de Donald W. Winnicott que "l’activité sexuelle intervient plutôt comme une façon de se débarrasser de la sexualité que de tenter de la vivre"[13]. Si la lecture du roman de Gudule a quelque conséquence sur la vie amoureuse des jeunes lecteurs, ce sera surtout par effet de démystification ou dédramatisation de la fameuse "première fois" sacralisée par une civilisation qui a fait de la virginité des filles une sorte de Graal dont la conquête est le garant de la virilité des hommes. Car c'est toujours de la virginité des filles dont on se préoccupe et rarement de celles des garçons.

Nous devrions nous réjouir de l'égalité de désir, d'angoisse et de satisfaction chez les adolescents de cette réjouissante histoire.




Le grand cahier d'Agota Kristof [7] constitue une sorte de fresque universelle dont nous ne retiendrons ici qu'un court extrait. J'ai consacré un chapitre à ce roman dans un précédent travail [9] car il fut à l'origine d'un conflit entre un professeur de français et des parents d'élèves dans un collège de la Somme. Dans un pays en guerre, une jeune femme mal aimée par sa mère, livrée à elle-même s'adonne à des jeux sexuels avec un chien.

"Bec-de-Lièvre se retourne, elle est sur les genoux, elle tend son derrière au chien. Le chien pose ses pattes de devant sur Bec-de-Lièvre, ses membres postérieurs tremblent. Il cherche, approche de plus en plus, se met entre les jambes de Bec-de-Lièvre, se colle contre ses fesses. Il bouge très vite d'avant en arrière. Bec-de-Lièvre crie et, au bout d'un moment, elle tombe sur le ventre."(p. 40-41)




Dans cet extrait du roman, le caractère pornographique et zoophilique possède un pouvoir évocateur indéniable. La sexualité crue apparaît sans les fards habituels propres à la littérature pour la jeunesse. La pulsion sexuelle en pleine lumière engendre un malaise proportionnel à l'intensité du refoulement dont les représentations sexuelles font l'objet.

Bec-de-Lièvre meurt violée par la soldatesque, sans révolte, dans un cri de désir mortel ; elle est du reste, le seul personnage de l'histoire qui demande à être aimée :

"Je ne veux pas de vos fruits, de vos poissons, de votre lait ! Tout ça, je peux le voler. Ce que je veux, c'est que vous m'aimiez. Personne ne m'aime. Même pas ma mère. Mais moi non plus je n'aime personne. Ni ma mère ni vous ! Je vous hais !" (p. 37)




Qu'est-ce qui est le plus choquant ici ? Les pulsions sexuelles dénuées de frein moral d'une adolescente simple d'esprit ? Ou bien le cri désespéré d'une jeune fille à ce point abandonnée et méprisée par ses semblables ? A ceux que la littérature ado inquiète de méditer sur ces questions… Le pathos ne réside pas tant dans la pulsion zoophilique que dans la solitude absolue d'une adolescente rejetée par sa mère, méprisée par la société. L'auteure s'emploie ici à révéler la sexualité triste d'un monde où la haine a triomphé.




D'une littérature qui combat l'occultation du féminin sexuel

Lorsqu'un consensus s'établit entre parents, écrivains et éditeurs pour que les filles continuent de rêver d'être une Juliette, une Iseult, autrement dit une sacrifiée sur l'autel du masculin sexuel, il nécessite la complaisance des mères qui souhaitent inconsciemment ou non que leurs filles demeurent dans l'ignorance de leur corps pulsionnel et sexuel. Avec la complicité du religieux et du politique, le social signe un pacte secret concernant la sexualité des adolescentes. Un tabou, un interdit, garant de l'ignorance qui assoit depuis des siècles la domination du sexe dit "faible", par le sexe dit "fort".

Les codes sociaux que l'on croyait battus en brèche depuis les territoires conquis de haute lutte par les femmes du XXe siècle en occident, reviennent en force ou pire, n'ont jamais été éradiqués. Dans le champ sexuel demeure la racine profonde de la différence des sexes qui assigne à la femme un rôle passif conditionné par le sceau d'une prétendue innocence, autrement dit, la femme doit être ignorante et attendre, vierge de tout appétit, que le désir de l'homme se manifeste. Cette racine est d'autant plus vivace qu'elle prétend être de nature biologique. Entendez par-là réelle et incontournable… Les croyances sont ancrées dans le déni du féminin comme socle commun du psychisme des hommes et des femmes. Les filles sont les seules à voir leur corps et leur cœur assujettis à l'emprise d'un pouvoir absolu qui les décrète incomplètes et faibles avec la complicité de leurs mères. Pourtant, à la puberté, la grande nouveauté est féminine, caractérisée par "l’entrée en scène du sexe féminin, le vagin, lequel ne peut plus être nié. Les jeunes filles se mettent à avoir des choses en plus : il leur pousse non pas un pénis mais des seins."[12]




La mise en perspective des problématiques croisées des quatre romans montre que la sexualité des adolescentes énoncée sur le mode passif/négatif (Kristof, Dole) ou actif/positif (Burgess, Gudule), que les auteurs soient homme ou femme ne constitue en soit qu'un facteur secondaire puisque le féminin est une part de chacun de nous. La bisexualité originelle est l'instrument souterrain de la narration de ces fictions plus ou moins réalistes. Il est question dans ces romans d'une sexualité originaire où l'adolescente se sépare de l'emprise du corps de la mère. La réelle différence repose sur le fait que les unes ont été aimées et les autres rejetées, que les unes ont triomphé et les autres perdu. Dans la trame narrative, les auteurs ont introduit des petits fils rouges (bonjour Ariane!) pour que nous ne perdions pas de vue le sens profond de l'enjeu d'une sexualité féminine heureuse. En réhabilitant la Femme Sauvage, Clarissa Pinkola Estés nous rappelle que Baubo est une déesse oubliée de la mythologie grecque qui "nous transmet l'idée qu'un peu d'obscénité peut aider à faire céder la dépression" [10]. Cette petite déesse facétieuse donne à Déméter la force et le courage de retrouver sa fille Perséphone, enlevée par Hadès, en la faisant rire d'un rire issu des profondeurs du ventre. Baubo est la déesse de la sexualité féminine irrévérencieuse, l'antidote de la négation judéo-chrétienne du féminin; La Sandra de Melvin Burgess en est l'incarnation moderne. Les héroïnes des romans dont nous avons parlé plus haut me font aussi penser à Dahud, princesse légendaire d'Ys, la cité engloutie. La légende christianisée en a fait un personnage diabolique, débauchée, traître à son père, le roi Gradlon. Il est probable que Dahud se soit révoltée contre le nouvel ordre social inauguré par saint Gwenolé, éminence grise de Gradlon. Elle avait compris que commençait l'ère de la chosification des femmes ! Dahud repose sous les eaux et chaque fille qui se réapproprie son corps, son cœur et son désir incarne une part de cette princesse "amniotique", gardienne des eaux.




Epilogue




"Ma fille veut acheter Je reviens de mourir, je me demande si c'est une bonne idée" demande une femme inquiète devant le stand d'un salon du livre où Antoine Dole est venu dédicacer son roman. L'adolescente au sourire narquois regarde sa mère du coin de l'œil : "Maman… C'est qu'un livre!.." Dit-elle, mi-suppliante, mi-insolente. Rien qu'un livre ! Ni plus, ni moins !



La Cahuette, le 13 avril 2010




Bibliographie




[1] BELOTTI, Elena (1973 Du côté des petites filles. Paris, Editions es Femmes (1974)

[2] BOURDIEU, Pierre (1998) La domination masculine. Paris, Editions du Seuil.

[3] BURGESS, Melvin (2002) Lady, Ma vie de Chienne. Paris, Gallimard Jeunesse

[4] DOLE, Antoine (2007) Je reviens de mourir. Paris, Editions Sarbacane.

[5] GUDULE (1999) L'amour en chaussettes. Paris, Editions Thierry Magnier.

[6] FREUD S. (1932). La féminité. In : Nouvelles conférences sur la psychanalyse. Paris, Gallimard, 1936, pp. 153-185

[7] KRISTOF, Agota (1986) Le grand cahier. Paris, Editions Points Seuil (1995)

[8] MARKALE, Jean (1982) La femme celte. Paris, Payot.

[9] ROLLAND, Annie (2008) Qui a peur de la littérature ado ? Paris, Editions Thierry Magnier.

[10] PINKOLA ESTES, Clarissa (1992) Femmes qui courent avec les loups. Paris, Grasset (1996)

[11] SAVINAUD C., KELLY-PENOT E. et DE LA VEGA R. (2007) Le "roc du féminin", point de butée de la sexualité adolescente. Adolescence, 2007-2, Tome 25 : 399-408

[12] SCHAEFFER J., KELLY-PENOT E. et DE LA VEGA R., Peur et conquête du féminin à l’adolescence dans les deux sexes, Adolescence 2007/2, Tome 25 : 261-277

[13] WINNICOTT D. W. (1966). Clivage des éléments masculins et féminins chez l’homme et chez la femme. Nouvelle Revue de Psychanalyse, 1973, 7 : 301-314.