Ma drôle de chambre

« Au début, je pensais que les docteurs n’étaient pas des bons docteurs, mais c’est beaucoup plus compliqué que ça… En fait, ma maladie est tellement maline qu’ils n’arrivent pas à la soigner. »

Tombé gravement malade, enfermé dans une chambre stérile, un petit garçon nous raconte son parcours du combattant. Des prémisses de la maladie au diagnostic posé, en passant par les prises de sang et les examens divers, l’enfant décrit son ressenti. Si les mots prononcés par les adultes se veulent rassurants, il lit sur leurs visages et devine la gravité de son cas. Pour s’extraire de cet univers, il joue à être le capitaine d’un bateau « prêt à affronter tous les dangers ».L’école en milieu hospitalier devient une partie de plaisir, tout comme les clowns venus le divertir. Un album qui fait le tour de la question avec humanité et réalisme, qui propose des pistes pour les parents généralement désemparés face à la maladie de leur enfant.

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

Seul dans sa chambre d’hôpital, un enfant se demande pourquoi il est dans ce lit depuis si longtemps. C’est dur d’être malade dans cette grande pièce blanche... Les médecins le soignent mais il ne se sent toujours pas bien. Il rêve de son autre chambre, la vraie, avec ses parents, et voudrait quitter cet endroit triste où ses parents ne parlent plus. Ça finit quand ?

En fin de volume, un double

En fin de volume, un double page permet aux jeunes lecteurs de dessiner leurs joies, leurs peurs et leurs rêves. Une fiche à destination de la famille donne des repères essentiels à la communication avec les enfants hospitalisés.

Hélène Romano décrypte l’histoire d’un enfant hospitalisé pour de longs mois afin de permettre au lecteur de mieux comprendre le « travail » de la maladie dans la vie de cet enfant et d’être plus attentif à lui. Support transitionnel entre l’enfant, ses proches et les professionnels, ce livre intervient pour libérer la parole au moment où la souffrance et la mort rôdent : celles-ci réduisent en effet bien des adultes au silence face à l’enfant hospitalisé. Les illustrations fines, aériennes et sensibles d’Adolie Day nous font glisser en douceur dans ce sujet délicat.

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