A quatorze ans, la narratrice Sandra forme avec ses amis Alison, Fleur et Etienne, un petit groupe inséparable depuis la maternelle. Ils se comprennent à demi-mots pas clairs, tout comme Sandra file le parfait quotidien avec sa mère, une femme active et confidente. Et puis une nouvelle arrive dans la classe : Liouba Gogol.

C’est une descendante de l’écrivain russe, mais c’est surtout la plus belle fille du monde. Sans rien faire, elle va transformer la vie de Sandra et ses proches. La jeune fille se pose des questions philosophiques saugrenues (d’où vient la haine des adultes pour les enfants ?), digresse sur son quotidien scolaire, s’évanouit dans les toilettes et déjeune avec son père. Rien ne sera jamais plus comme avant et Liouba finit par rejoindre les quatre mousquetaires.

Liouba et son physique de rêve sont le prétexte à un roman introspectif et original, pour ne pas dire complètement farfelu. Toute la psyché d’une adolescente adorable s’écrit sous nos yeux, sur un ton pince-sans-rire qui cache la profondeur des réflexions. Il n’empêche que le résultat ne sera accessible qu’aux bons lecteurs persistants.

Ce livre est une réédition de 2009.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

« Les enfants, je vous présente, Liouba Gogol », a dit M. Dubeuf au moment où elle pénétrait dans la salle. Personne n’a ri. C’était comme si une averse de neige s’était soudain abattue sur la salle. J’ai pensé à toutes les fois où j’avais traité Djézone de gogol et j’ai eu honte. Je n’étais pas la seule. Nous étions collectivement victimes d’un retournement de sens. À partir de cette seconde, gogol ne voulait plus dire débile, ça voulait dire un mètre soixante-dix, un visage en triangle, des joues roses, des yeux verts, un chignon blond à moitié défait, une bouche très rouge et de longues mains de pianiste. »

Dès l’instant où la plus belle fille du monde débarque dans sa classe, Sandra, la narratrice de cette histoire, sait que plus rien ne sera comme avant…

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