L'école de la rue qui monte (T. 3). La maire n'est pas ta mère

Ce matin, la maîtresse a beau déployer beaucoup d’énergie, Louis n’arrive pas à comprendre la leçon sur les homonymes. Pour Louis, entendre « dévorer un éclair à la vitesse de l’éclair » le fait réfléchir aux parfums pistache et chocolat. Et lorsqu’on lui annonce que la maire vient visiter la classe, Louis ne comprend pas pourquoi on a appelé sa mère. Arrive alors le moment de la rencontre et la maire est ravie de ses découvertes. Il faut dire qu’elle a de très beaux souvenirs de son passage en classe, puisque, elle aussi, a été écolière dans l’école.

Avec beaucoup de jeux de mots et de gags scéniques, le roman propose une lecture menée de bout en bout par l’humour. Les élèves s’amusent de l’incompréhension de Louis, la maire s’étonne des croyances erronées des enfants sur ses pouvoirs et les débats civiques ont lieu dans une ambiance chaleureuse et amicale. Ainsi, au fil du récit, les vrais sujets de société sont abordés, comme l’équipe qui travaille auprès des maires, la prise de décision et le choix des noms de rues par exemple. Cette histoire, amusante et divertissante, propose une image savoureuse de l’école et des relations avec la mairie : de quoi inciter les élèves à se poser des questions sur le fonctionnement de leur école et de leur ville… et à découvrir les homonymes.