Orphelin, Azur est un petit télégraphiste parisien qui ne doit sa survie qu’à ses pieds et la gentillesse de son ami Léonce. Nous sommes au XIX^e siècle, et le travail est encore de mise pour les enfants pauvres… rien d’étonnant alors qu'Azur soit tenté par le vol d’une pièce d’or dans une enveloppe, pièce qui n’aurait jamais dû s’y trouver car le réseau par pneumatiques ne le supporte pas. Sans le savoir, il s’immisce dans une histoire d’amour tragique et enclenche une série de rebondissements tourmentés. Personne n’aurait pu deviner le final heureux !

J’étais très curieuse de découvrir ce titre junior de Clémentine Beauvais, spécialement adapté aux enfants « dys ». Mis à part la couleur crème des feuilles et la typographie bien lisible, je n’ai pas constaté que le texte était particulièrement rédigé, voire le contraire (première page : « serpentent sous les rues de Paris », répétition de la lettre s) ? Les phrases courtes, la linéarité de l’histoire et l’utilisation du temps présent appartiennent eux au public cible du roman. Et il s’agit d’un agréable petit roman plein d’émotions, à la façon d’un feuilleton journalistique. De fait, il est à espérer que le « accessible à tous » de la première de couverture soit pris dans son sens le plus extensif.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Au tournant du XX^e siècle, Azur, 10 ans, vit à l’orphelinat et gagne sa vie en tant que télégraphiste. Tous les jours, il enfourche sa bicyclette et porte à leurs destinataires des « petits bleus », ces lettres sorties du réseau pneumatique qui serpente sous Paris. Un jour, alors qu’il achemine une de ces missives, il remarque que le courrier est plus lourd qu’autorisé. A l’intérieur, une pièce. Une pièce d’or. Azur se laisse tenter : il garde la pièce et le billet qu’il devait livrer… Les ennuis et l’aventure ne font que commencer.