On ferait comme si

Il fait beau. Un père envoie les enfants, le sien et un de ses amis, au jardin. Une tornade descend l’escalier, et nous retrouvons un garçon et une fille sur la pelouse. L’imaginaire des enfants commence à fuser pour ne plus s’arrêter. Monde extraterrestre et dangers chevaleresques s’entremêlent dans des aventures épiques. Jusqu’au dernier mot de l’album, un décalage persistera entre le texte qui raconte les petites folies enfantines virtuelles et l’image qui illustre le gigantesque bazar au jardin, lui bien réel et observé avec suspicion par un chat noir.

Sur toute la double-page, une esthétique vintage (années 1950) prédomine, le texte concis et fin courant en bas. Je n’ai pas trop su s’il s’agissait de gravures sur bois avec un effet de calques pour les couleurs assourdies, et la peau des enfants sous forme de transferts manga en damier. Très drôle et doux !