Harvey

Cette histoire est racontée à hauteur d’un petit bonhomme, Harvey. Il aime faire des courses de bateaux dans la rue avec son frère et leur bande de copains. Pour affronter les petits soucis de la vie, il s’est inventé un héros imaginaire, capable de surmonter tous les obstacles, il s’appelle Scott Carré. Mais un jour, il revient à la maison et découvre une ambulance devant.

Ce roman graphique québécois aux couleurs plutôt grises nous raconte avec beaucoup de délicatesse la perte d’un papa par son enfant. On apprend qu’il y a deux printemps. Le premier printemps, c’est le printemps blanc, rempli de lumière, et le deuxième printemps resplendit du vert. Pour la mère Bouillon, cette saison est une mauvaise saison, synonyme de boue et de surcroît de ménage. Pour Harvey et son frère Cantin, c’est le moment de jouer à faire des courses de bateaux dans le caniveau de la rue en pente. 

Le souci des détails, les mots du petit garçon mais aussi la façon dont il s'explique la réalité concourent à nous rendre attachant Harvey et à nous mettre à sa hauteur. C'est une histoire toute douce, pour accompagner la perte d'un être cher.