Ilos

Marseille, 2052. Nolane et son frère Gale plongent à la recherche d’objets précieux engloutis par la montée des eaux. Gale se noie lors d’une mission particulièrement périlleuse. Dans le but de venger son frère, Nolane accepte de travailler pour le Commodore (un puissant mafieux qui sème la terreur sur la ville). La jeune femme doit surveiller Bonnie, une nageuse hors pair recrutée par le Commodore pour gagner les Jeux olympiques. Dans cette société où les disparités sociales sont poussées à l’extrême, et où l’espèce humaine est sans cesse menacée par d’importants tsunamis, la rébellion gronde et éclate là où on s’y attend le moins…

Cette dystopie commence sur les chapeaux de roues, mais s’essouffle malheureusement trop rapidement. Son autrice, Marion Brunet, force le trait avec des personnages décidément trop stéréotypés (la jolie nageuse, le méchant mafieux, la grand-mère post-soixante-huitarde rebelle ou encore le gentil homme compréhensif qui adopte les réfugiés). L’insistance, parfois pesante, à vouloir expliquer les injustices sociales, les conséquences du réchauffement climatiques ou encore le sort réservé aux réfugiés m’ont sortie régulièrement de l’intrigue. Si ces sujets sont au centre des préoccupations actuelles, ils méritent d’être exploités différemment dans le récit pour donner une unité à cette lecture. Un premier tome d’une trilogie en demi-teinte, dommage.