Fanny Ducassé: «Quand j'imagine des histoires, je m'amuse comme une enfant.»

Nathalie Wyss: Quels sont vos techniques d’illustration?
Fanny Ducassé: Feutres Promarker et stylos Pigma Micron, je travaille en traditionnel.

Comment est née la collaboration avec Maylis Daufresne pour votre dernier album, Rose et Célestine, fraîchement paru aux éditions Kaléidoscope?
Maylis m’a envoyé plusieurs textes par mail, et j’ai tout de suite eu un coup de cœur pour celui-ci. J’ai facilement imaginé les couleurs et les images. Ensuite, nous avons proposé notre binôme à l’éditrice Camille Guénot, chez Kaléidoscope, qui a été séduite par ce texte et c’était lancé.

On connaît votre goût du détail dans votre travail, êtes-vous, dans la vie de tous les jours, une grande observatrice?
Oui, vraiment, les associations de couleurs, les fleurs et les motifs m’attirent particulièrement, au quotidien. J’observe et je rêvasse beaucoup.

La nature a une très grande place dans vos illustrations, est-ce pour vous une source d’inspiration et de ressourcement?
Oui, énormément. J’habite à Paris mais j’ai grandi entourée de bois, de jardins, de champs...

Vos histoires naissent-elles d’abord sous forme de mots ou de dessins dans votre esprit?
D’abord sous forme de couleurs, puis les images et les mots viennent en même temps.

Sur quoi rêvez-vous d’écrire?
En ce moment, sur le printemps. Je suis obsédée par les saisons.

Quel est votre lien à l’enfance?
Il est toujours là, surtout quand j’imagine des histoires, je m’amuse comme une enfant.

S’il ne devait y en avoir qu’une, quelle serait l’illustration qui a marqué votre imaginaire d’enfant?
Là, tout de suite, je pense à l’intérieur de la maison de Poule rousse.

Vos histoires sont empreintes d’émotions fortes, êtes-vous hypersensible?
Probablement!

Quels sont vos projets à venir?
Le printemps!