André Maurois
André Maurois, de son vrai Emile Herzog, est né à Elbeuf en 1885. Après un licence en philosophie, il dirige l'usine familiale en Normandie. Agent de liaison près de l'armée britannique durant la Première Guerre mondiale, il évoque ses souvenirs dans Les Silences du colonel Bramble (1918) ouvrage d'un humour délicat dont le succès détermina sa carrière littéraire. Ni ange ni bête (1919), Climats (1928), Le Cercle de famille (1932) et L'Instinct du bonheur (1934), récits romanesque fort traditionnels, se présentaient comme des chroniques empreintes d'un sagesse sans illusion. La même pondération s'exprime dans des contes philosophiques et dans ses contes destinés aux enfants, comme Patapoufs et Filifers (1930).
Après la guerre, qu'il passera aux États-Unis et en Afrique du Nord, où il écrivit de nombreux articles et fit de multiples conférences, il devait commencer une nouvelle carrière, celle de journaliste, comme collaborateur de journaux littéraires et surtout, poursuivre celle de
André Maurois, de son vrai Emile Herzog, est né à Elbeuf en 1885. Après un licence en philosophie, il dirige l'usine familiale en Normandie. Agent de liaison près de l'armée britannique durant la Première Guerre mondiale, il évoque ses souvenirs dans Les Silences du colonel Bramble (1918) ouvrage d'un humour délicat dont le succès détermina sa carrière littéraire. Ni ange ni bête (1919), Climats (1928), Le Cercle de famille (1932) et L'Instinct du bonheur (1934), récits romanesque fort traditionnels, se présentaient comme des chroniques empreintes d'un sagesse sans illusion. La même pondération s'exprime dans des contes philosophiques et dans ses contes destinés aux enfants, comme Patapoufs et Filifers (1930).
Après la guerre, qu'il passera aux États-Unis et en Afrique du Nord, où il écrivit de nombreux articles et fit de multiples conférences, il devait commencer une nouvelle carrière, celle de journaliste, comme collaborateur de journaux littéraires et surtout, poursuivre celle de biographe, où il excella : il est plus connu, aujourd'hui, pour ses vies de personnages illustres que pour ses romans. Il est vrai qu'il avait déjà prouvé depuis longtemps ses qualités en publiant Ariel ou La vie de Shelley (1923), La Vie de Disraeli (1927) et René ou la Vie de Chateaubriand (1938).
Intéressé par les grandes thèses historiques, André Maurois s'est ensuite illustré dans la biographie romanesque, comme celle de
Victor Hugo, Balzac ou Proust.