Emile Zola
D'un père italien et d'une mère bourguignonne, Emile Zola est né à Aix-en-Provence, où il vit jusqu'à l'âge de dix-huit ans. La mort de son père ayant peu à peu plongé le foyer dans la misère, il part alors pour Paris avec sa mère.
Très vite, il se lance dans le journalisme, devient critique littéraire et écrit ses premiers récits. C'est en 1869 qu'il définit son ambitieux projet romanesque Les Rougon Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. Vingt titres paraîtront, dont La Fortune des Rougon (1871), L'Assomoir (1877), Nana (1880), Germinal (1885) qui feront d'Emile Zola le chef de l'école naturaliste et certainement l'écrivain français le plus célèbre de l'épooque.
Il entre en 1860 à la Librairie Hachette, où il sera chef de la publicité de 1862 à 1866. Il y fait la connaissance de nombreux écrivains et journalistes, lit Taine, Stendhal, Balzac, Flaubert, et publie ses premiers contes et articles et romans.
Son premier roman, La Confession de
D'un père italien et d'une mère bourguignonne, Emile Zola est né à Aix-en-Provence, où il vit jusqu'à l'âge de dix-huit ans. La mort de son père ayant peu à peu plongé le foyer dans la misère, il part alors pour Paris avec sa mère.
Très vite, il se lance dans le journalisme, devient critique littéraire et écrit ses premiers récits. C'est en 1869 qu'il définit son ambitieux projet romanesque Les Rougon Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. Vingt titres paraîtront, dont La Fortune des Rougon (1871), L'Assomoir (1877), Nana (1880), Germinal (1885) qui feront d'Emile Zola le chef de l'école naturaliste et certainement l'écrivain français le plus célèbre de l'épooque.
Il entre en 1860 à la Librairie Hachette, où il sera chef de la publicité de 1862 à 1866. Il y fait la connaissance de nombreux écrivains et journalistes, lit Taine, Stendhal, Balzac, Flaubert, et publie ses premiers contes et articles et romans.
Son premier roman, La Confession de Claude paraît en 1865 et passe presque inaperçu. Puis Emile Zola publie successivement Le Vœu d’une morte (1866), Thérèse Raquin, Les Mystères de Marseille (1867), et Madeleine Férat (1868).
Zola épouse Alexandrine Meley le 31 mai 1870. C'est en 1871 qu'il commence à composer le cycle des Rougon-Macquart qu'il va achever en 1893.
Le succès permet aux Zola de s'installer. Zola publie Nana , Pot-Bouille (1882), Au bonheur des dames (1883), La Joie de vivre (1884), Germinal (1885), L’Œuvre (1886), La Terre (1887).
En 1888, une jeune femme, Jeanne Rozerot, devient sa seconde compagne, et lui donne deux enfants. Zola achève ainsi Les Rougon-Macquart (Le Rêve, 1888 ; La Bête humaine, 1890 ; L’Argent, 1891 ; La Débâcle, 1892 ; Le Docteur Pascal, 1893), et apparaît désormais comme le maître incontesté du grand roman naturaliste après Balzac, Stendhal et Flaubert.
Deux autres cycles romanesques, plus courts, prennent immédiatement la suite : le cycle des Trois Villes (Lourdes, 1894 ; Rome, 1896 ; Paris, 1898), et celui des Quatre Évangiles (Fécondité, 1899 ; Travail, 1901 ; Vérité, 1903 ; Notes pour Justice ), qui reste inachevé.
Les dernières années de Zola sont toutes dominées par l’affaire Dreyfus et ses contrecoups. L’article publié dans L’Aurore sous le titre " J’accuse... ! " déclenche une campagne d’où surgiront la cassation du procès de 1894, mais aussi la condamnation de Zola à un an de prison, et son exil à Londres, du 8 juillet 1898 au 5 juin 1899.
Après le second procès d’Alfred Dreyfus, sa nouvelle et stupéfiante condamnation, et sa grâce, Zola continue son action, pour obtenir la réhabilitation de l’officier. Celle-ci sera acquise en 1906. Mais, dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902, il meurt asphyxié, peut-être à la suite d’une malveillance ayant pour origine son combat aux côtés de Dreyfus.