Florence Noiville
Florence Noiville est née à Boulogne Billancourt, le 23 juillet 1961. Son parcours universitaire a de quoi faire pâlir : HEC, puis Sciences Po, complétés par une maîtrise de droit.
Après quelques années passées dans le monde des multinationales et de l'analyse financière, Florence Noiville réalise que " quand on sait faire des budgets et lire des comptes d'exploitation, c'est comme une fois qu'on sait faire du vélo. C'est acquis pour toute la vie. D'où la nécessité de passer à autre chose ".
Elle abandonne donc cette voie et devient journaliste chez Bayard Presse, où elle travaille de 1986 à 1993. Lors d'un séjour de six mois aux Etats Unis, elle réalise des reportages sur la Maison Blanche pour Okapi. Elle collabore ensuite à Je bouquine, magazine littéraire des 10-15 ans.
A la même époque, elle entre comme pigiste littéraire au Monde. Elle écrit un "papier-test" sur un livre d'Yvan Audouard pour le rédacteur en chef, François Bott. Le style plait, les engagements se multiplient et
Florence Noiville est née à Boulogne Billancourt, le 23 juillet 1961. Son parcours universitaire a de quoi faire pâlir : HEC, puis Sciences Po, complétés par une maîtrise de droit.
Après quelques années passées dans le monde des multinationales et de l'analyse financière, Florence Noiville réalise que " quand on sait faire des budgets et lire des comptes d'exploitation, c'est comme une fois qu'on sait faire du vélo. C'est acquis pour toute la vie. D'où la nécessité de passer à autre chose ".
Elle abandonne donc cette voie et devient journaliste chez Bayard Presse, où elle travaille de 1986 à 1993. Lors d'un séjour de six mois aux Etats Unis, elle réalise des reportages sur la Maison Blanche pour Okapi. Elle collabore ensuite à Je bouquine, magazine littéraire des 10-15 ans.
A la même époque, elle entre comme pigiste littéraire au Monde. Elle écrit un "papier-test" sur un livre d'Yvan Audouard pour le rédacteur en chef, François Bott. Le style plait, les engagements se multiplient et la taille des articles augmente au fil des années. Florence Noiville travaille actuellement à la rubrique jeunesse du Monde des Livres.
Elle écrit en parallèle des ouvrages pour adultes, qui paraissent au Seuil. Il s'agit de retranscription d'entretiens qu'elle a eu en temps que journaliste ou de livres d'auteur, qui polémiquent en général sur un sujet d'actualité .
Comme sa famille, Florence Noiville se passionne pour la Grèce dès son plus jeune âge. Quoi de plus normal avec un grand-père professeur de grec ancien et des parents philhellènes qui passent toutes leurs vacances à découvrir la Grèce ?
Son premier livre jeunesse concerne donc tout naturellement la mythologie grecque. Elle l'écrit d'abord pour ses trois enfants, en s'apercevant que les ouvrages qu'elle veut leur faire lire n'existent pas en librairie : elle décide alors de leur faire découvrir cet univers passionnant. Comme la plupart de ses écrits, La mythologie grecque est illustrée par sa sœur Christine, juriste chercheuse au CNRS. Regrettant de n'avoir pu y montrer qu'une petite part des trésors de cette mythologie, Florence Noiville écrit deux ans plus tard Les Héros grecs, et replonge ainsi les enfants dans cet univers qui la passionne.
Florence aime aborder dans ses ouvrages pour enfants des sujets insolites ou plus classiques qui tous lui tiennent à cœur. Par exemple, l'idée de son Histoire insolite des saints et des fêtes du calendrier lui vient d'une visite au Louvre avec son neveu Hippolyte : lui montrant un tableau représentant Saint-Sébastien, elle lui dit " Saint-Sébastien, tu le reconnaîtras facilement, il est presque toujours percé de flèches " ; sa curiosité mise en éveil, le jeune garçon répond : " Mais, sur ce tableau, où sont les Indiens ? ". Surprise, Florence Noiville s'aperçoit alors que " des pans entiers de la culture sont en train de disparaître à l'horizon de la mémoire ". Elle décide donc de se battre avec sa sœur pour faire redécouvrir ce socle commun à tous.
Ses sources fétiches pour écrire ? Deux pays, deux cultures opposées : la Grande- Bretagne et la Grèce (qu'elle appelle le " pays des matins du monde "). En effet, Florence Noiville est très attachée à ces deux modes de pensées si différents au premier abord. Son amour de la langue anglaise l'a d'ailleurs conduite à couvrir la littérature anglophone au Monde des Livres.
Son style est simple, prenant, et on tourne les pages sans s'en apercevoir. Les illustrations originales, peintes de la main de Christine, accentuent ce côté vivant. L'auteur se met à la portée des enfants pour leur faire découvrir de façon ludique l'univers qu'elle décrit. De plus, elle s'attache à donner un côté humain à ses personnages pourtant extraordinaires ou immortels, afin de les rendre plus attachants. Les livres fourmillent de petites anecdotes, tout en renvoyant de façon indirecte à l'histoire de l'art, à la botanique, à la mythologie antique, mais aussi à la langue et aux dictons populaires. Ce double niveau de lecture réunit petits et grands, plaisant autant aux enfants qu'aux parents.
En 2004, le talent de Florence Noiville est reconnu par le ministère de l'Education nationale, qui la fait figurer dans la liste d'ouvrages recommandés aux élèves de cycle 3 (CE2, CM1 et CM2). Parmi les 300 nouveaux titres de l'année, on trouve en effet Je cherche les clés du paradis, publié au club Animax de L'Ecole des Loisirs.
L'auteur signe cette fiction très personnelle de son nom de femme mariée (Florence Hirsch), dédicace à sa belle famille qui lui a fourni la base de cette histoire. A travers ce récit, Florence Noiville revient sur un sujet qui lui tient à cœur : la mémoire d'une famille et ses racines, sujet trop souvent oublié aujourd'hui. Apprendre que son ouvrage était sélectionné par l'Education nationale lui a causé une immense joie, car elle s'y était beaucoup investie.
Vanessa Leveque (étudiante en DUT métiers du livre à l’IUT Paris) 11/04/2005