Jean Claverie
Jean Claverie est né à Beaune le 4 janvier 1946. Il se forme à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, puis à l'Ecole des Arts Décoratifs
de Genève. Il travaille pour la publicité, et à partir de 1977, se spécialise dans le domaine du livre pour enfants. Il partage son temps entre
l'enseignement à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon et l'Ecole Emile Cohl.
Prix Graphique Loisirs Jeunes, 1981 ; Plaquette d'Or au B.I.B Bratislava, 1983) ; IBBY Liste d'Honneur, 1984.Né à Beaune en 1946, Jean Claverie fait ses études d’abord à l’école des Beaux Arts de Lyon puis à celle des Arts Décoratifs de Genève. Il devient illustrateur publicitaire avant de se spécialiser dans le domaine du livre pour enfant avec son premier livre illustré L’enjôleur de Hameln paru aux éditions Nord-Sud en 1977. Il consacre une partie de son temps à l’enseignement à l’école des Beaux Arts de Lyon. Il travaille également avec des enfants (écoles, bibliothèques…)
Ses travaux lui ont valu plusieurs prix :
Jean Claverie est né à Beaune le 4 janvier 1946. Il se forme à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, puis à l'Ecole des Arts Décoratifs
de Genève. Il travaille pour la publicité, et à partir de 1977, se spécialise dans le domaine du livre pour enfants. Il partage son temps entre
l'enseignement à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon et l'Ecole Emile Cohl.
Prix Graphique Loisirs Jeunes, 1981 ; Plaquette d'Or au B.I.B Bratislava, 1983) ; IBBY Liste d'Honneur, 1984.Né à Beaune en 1946, Jean Claverie fait ses études d’abord à l’école des Beaux Arts de Lyon puis à celle des Arts Décoratifs de Genève. Il devient illustrateur publicitaire avant de se spécialiser dans le domaine du livre pour enfant avec son premier livre illustré L’enjôleur de Hameln paru aux éditions Nord-Sud en 1977. Il consacre une partie de son temps à l’enseignement à l’école des Beaux Arts de Lyon. Il travaille également avec des enfants (écoles, bibliothèques…)
Ses travaux lui ont valu plusieurs prix :
Les illustrations de Jean Claverie
Jean Claverie a illustré des contes anciens comme ceux de Perrault ou d’Andersen, des écrivains d’aujourd’hui comme Michel Tournier ou Beatrix Beck et a créé ses propres albums comme Batterie et Théophile ou Little Lou Story. Il sait évoquer le monde de l’enfance et sa légèreté. Dans ses illustrations ressortent leur turbulance, leurs bêtises, leur chahut, leurs clins d’œil, leurs déguisements et leurs jeux. Il accroche leur attention avec une note d’humour emprunte de tendresse.
Les thèmes les plus souvent abordés dans les illustrations de Jean Claverie, qu’il place à chaque fois dans un lieu bien défini, sont la musique pour plus de la moitié de ses albums, le bricolage et les outils, les vêtements… Son originalité consiste à intégrer dans chacun de ses dessins quelque chose d’étrange. Il y ajoute également des objets signés, références littéraires ainsi que des références à son propre univers qu’on peut considérer comme un code secret personnel.. Une autre dimension pointe alors dans tout ces détails qui se passent en arrière plan de l’image. Souvent apparaissent des carricatures qui déforment les traits avec malice mais aussi avec élégance et n’épargnent ni les enfants , ni les parents.
L’illustrateur porte un autre regard sur les objets pour en faire des objets vivants et tente d’insuffler la vie à des images figées. Ainsi leur donne-t-il une dimension auditive : on entend les images du dessinateur. Les techniques qu’il utilise le plus souvent sont l’aquarelle, le pastel et la mine de plomb. Elles mettent en valeur le trait du dessin qui est la partie dynamique. Le pinceau, lui, alourdit le dessin.
Jean Claverie fait de ses illustrations un support où de multiples significations apparaissent.
Illustrer un livre, pour Jean Claverie, consiste d’abord à s’en imprégner pour dire les choses entrevues à la lecture. Il découpe alors le texte en différentes parties auxquelles correspond une illustration.
L’illustrateur devient auteur quand l’image adopte alors au sein du livre le même statut que les mots. Ces deux composantes du livre doivent être complémentaires et se renvoyer la balle de façon à former un ensemble cohérent. Il est alors désirable de séparer texte et images afin de laisser à chacun un espace propre. Au contraire, la redondance entre les deux lectures possibles, par le texte et par les images, est regrétable.
Par Anne-Claire GRELLIER, étudiante en DUT métiers du livre à l’IUT Paris, 25/2/2001