Marie-Louise Gagneur (1832-1902) a publié des essais, des nouvelles et plus de vingt romans dont certains ont été réédités à de nombreuses reprises (vingt-sept pour La croisade noire). Son œuvre reflète son anti-cléricalisme et son engagement en faveur du pacifisme et d'une république sociale. Elle entre en 1864 à la Société des gens de lettres et interpelle l'Académie française sur la féminisation des noms de métier. Elle devient chevalière de la légion d'honneur par décret du 21 févier 1901.