Mervyn Peake
Mervyn Peake est né en Chine. Aujourd’hui, Mervyn Peake est considéré comme un écrivain à part, célébré pour l’extraordinaire série des Titus (Titus d’Enfer, Gormenghast, Titus Errant, Editions Phébus). Mais de son temps, ses contemporains l’appréciaient principalement pour son oeuvre graphique.
Dès 1939 et pendant près de deux décennies, Mervyn Peake a illustré des ouvrages qu’il rédigeait lui-même (Captain Slaughterboard, Rhymes without Reason) ou des classiques de la littérature (Les contes de Grimm, Alice au Pays des Merveilles, L’Île au trésor). Sa maîtrise de la plume et du crayon est sans pareille. Son style peut se contenter d’une économie de moyens désarmante, avec le recours à une ligne très pure qui lui permet d’évoquer les volumes de façon frappante. Mais il peut également privilégier hachures et pointillisme : les objets, personnages ou arrière-plans s’enrichissent ainsi de textures complexes, et d’une incroyable palette de tonalités.
Dans toutes ses images, Mervyn Peake
Mervyn Peake est né en Chine. Aujourd’hui, Mervyn Peake est considéré comme un écrivain à part, célébré pour l’extraordinaire série des Titus (Titus d’Enfer, Gormenghast, Titus Errant, Editions Phébus). Mais de son temps, ses contemporains l’appréciaient principalement pour son oeuvre graphique.
Dès 1939 et pendant près de deux décennies, Mervyn Peake a illustré des ouvrages qu’il rédigeait lui-même (Captain Slaughterboard, Rhymes without Reason) ou des classiques de la littérature (Les contes de Grimm, Alice au Pays des Merveilles, L’Île au trésor). Sa maîtrise de la plume et du crayon est sans pareille. Son style peut se contenter d’une économie de moyens désarmante, avec le recours à une ligne très pure qui lui permet d’évoquer les volumes de façon frappante. Mais il peut également privilégier hachures et pointillisme : les objets, personnages ou arrière-plans s’enrichissent ainsi de textures complexes, et d’une incroyable palette de tonalités.
Dans toutes ses images, Mervyn Peake a fait preuve d’une imagination fertile, d’un attrait particulier pour le grotesque, mais également pour les noirceurs de l’âme humaine.
Atteint de la maladie de Parkinson, Mervyn Peake est mort en 1968.