Nadia Roman
J’ai 50 ans, 2 enfants, vis et travaille à Nice où je suis institutrice spécialisée auprès d’élèves en difficulté. J’aime dire que j’ai lu tard parce qu’avant je ne m’ennuyais pas !
Tout a vraiment commencé avec Camus qui a su écrire « pour moi », dans la tête de qui je me suis sentie comme chez moi. J’ai découvert avec lui le goût, les odeurs, la chaleur de la lecture. Depuis, bien sûr, d’autres auteurs ont su me faire voyager, de préférence les pieds dans l’eau et la tête au soleil. C’est cette délicieuse sensation de liberté, ces rencontres fortuites et le doux balancement des mots que j’ai toujours envie de transmettre. La littérature jeunesse ne manque pas de poètes, même s’ils ne sont pas nommés comme tels. Mes élèves sont abreuvés de lectures fictionnelles, où quelque soit la nationalité du héros, il arbore obligatoirement avec moi l’accent du midi !
J’entretiens avec la littérature un rapport affectueux qui m’a amenée à la lire, la faire lire, la re-lire et enfin… l’écrire. C
J’ai 50 ans, 2 enfants, vis et travaille à Nice où je suis institutrice spécialisée auprès d’élèves en difficulté. J’aime dire que j’ai lu tard parce qu’avant je ne m’ennuyais pas !
Tout a vraiment commencé avec Camus qui a su écrire « pour moi », dans la tête de qui je me suis sentie comme chez moi. J’ai découvert avec lui le goût, les odeurs, la chaleur de la lecture. Depuis, bien sûr, d’autres auteurs ont su me faire voyager, de préférence les pieds dans l’eau et la tête au soleil. C’est cette délicieuse sensation de liberté, ces rencontres fortuites et le doux balancement des mots que j’ai toujours envie de transmettre. La littérature jeunesse ne manque pas de poètes, même s’ils ne sont pas nommés comme tels. Mes élèves sont abreuvés de lectures fictionnelles, où quelque soit la nationalité du héros, il arbore obligatoirement avec moi l’accent du midi !
J’entretiens avec la littérature un rapport affectueux qui m’a amenée à la lire, la faire lire, la re-lire et enfin… l’écrire. C’est un cycle classique. Il commence toujours par l’écriture secrète qui devient publique au hasard des rencontres, des amitiés et de la confiance qui nous est faite. C’est ainsi que je m’adresse aux enfants apprentis lecteurs car c’est à eux d’abord que je veux dire ce qui me tient à cœur, ce qui m’a souvent aidée, ce qui m’a fait rire, sourire ou pleurer, ce qui m’a baladée, bercée, fait rêver… Ces petits riens qu’on ajoute avec des mots, petits ou gros, et qui sont toujours là où on les a déjà vus, où on les a déjà lus.
Les livres comme des copains qu’on réunit autour de soi les jours de mal parade, mais aussi les livres qu’on caresse, qu’on offre, qu’on dévore pour mieux les incorporer !
Le Scriptophone est mon premier livre publié. Puis est venu Le Réveil. C’est moi la plus verte est mon dernier-né !
(informations transmises par l'auteur le 16/02/2009)