Peter Johansson
Peter johansson est né le 14 février 1960 à Tibro, en Suède. Il a grandi dans une petite ville, profitant de la nature environnante et dévorant les livres. Adolescent, il a appartenu à des équipes de hautniveau mais a vite abandonne le milieu sportif, trop étriqué a son goût.
Très vite, avide de liberté il a quitté la maison familiale pour découvrir le monde : il s'est installé quelques temps dans "la grande ville", Stockholm, avant de sillonner la Suède puis l'Europe. Son but : rencontrer des individus et partager leur quotidien, à la recherche d'une fraternité qui banirait les inégalités sociales, le racisme et autres injustices, avec pour fidèles compagnons de voyage, les livres.
Il n'était alors de retour en Suède que le temps de gagner un peu d'argent pour partir à nouveau. "En quelque sorte, je me suis éduqué sur les routes du monde entier", confie-t-il.
Il rencontre "le grand amour" à Paris, ou il s'installe fin 1982. Commence alors l'apprentissage d'une langue totalement
Peter johansson est né le 14 février 1960 à Tibro, en Suède. Il a grandi dans une petite ville, profitant de la nature environnante et dévorant les livres. Adolescent, il a appartenu à des équipes de hautniveau mais a vite abandonne le milieu sportif, trop étriqué a son goût.
Très vite, avide de liberté il a quitté la maison familiale pour découvrir le monde : il s'est installé quelques temps dans "la grande ville", Stockholm, avant de sillonner la Suède puis l'Europe. Son but : rencontrer des individus et partager leur quotidien, à la recherche d'une fraternité qui banirait les inégalités sociales, le racisme et autres injustices, avec pour fidèles compagnons de voyage, les livres.
Il n'était alors de retour en Suède que le temps de gagner un peu d'argent pour partir à nouveau. "En quelque sorte, je me suis éduqué sur les routes du monde entier", confie-t-il.
Il rencontre "le grand amour" à Paris, ou il s'installe fin 1982. Commence alors l'apprentissage d'une langue totalement inconnue : le français. Sa soif de connaissance lui fait parcourir les rues de Paris, visitant galeries et musées, tout en peignant et en faisant ce qu'il est convenu d'appeler "des petits boulots" pour gagner sa vie.
Père de deux filles, Mathilde et Maya, il décide, en accord avec sa femme, de s'occuper des enfants.
Nouvel apprentissage : celui de la vie d"'homme au foyer", émaillée de temps à autre d'expositions de peinture.
Dans le même temps, son travail d'auteur-illustrateur s'affirme, tant pour l'image que pour le texte, qu'il écrit désormais directement en français. Son approche du livre pour la jeunesse séduit les éditions Grandir, qui décident de le Publier. Ainsi, depuis quelques années, il partage son temps entre famille, peinture et littérature, non sans quelques difficultés de gestion de temps. Il n'a aujourd'hui que très peu de contact avec la Suède, ce qui le chagrine, mais continue à exposer en compagnie de peintres suédois, entre autre en France.
Certains critiques jugent que les illustrations de Peter Johansson sont "trop simples", voire irritantes. Lui, s'applique à dépouiller l'image de détails, afin que chacun puisse se l'approprier : "je veux que l'image donne seulement une "clef pour que le lecteur puisse continuer à imaginer le reste de l'image". Il ajoute : "je travaille en complète contradiction avec les vrais illustrateurs qui font de belles images très détaillées avec beaucoup de couleurs: ce sont des images finies". Parce qu'elles sont "finies", ces images ne peuvent être réélaborées par le lecteur qui ne "devient alors qu'un consommateur. Nous voyons de plus en plus de belles images autour de nous magazines, pub, télé, livres, etc. Et nous avons des difficultés à "lire" toutes ces images. Les créateurs sont de plus en plus doués et la technique s'améliore constamment. Nous avons du mal à saisir ce que nous voyons réellement, nous ne réfléchissons plus. C'est pour cela quel je travaille ainsi".
Qui a dit que le livre pour la jeunesse n'était pas un thème de réflexion ?