Philippe Annocque
Biographie présentée sur le blog de Philippe Annocque :
En 1964, après avoir observé le monde durant un peu plus d’un an, je décide d’y faire un premier pas officiel. Il paraît que c’était dans le Parc de Sceaux (honnêtement, je ne m’en souviens pas).
En 1971 ou 1972, je fais un nouveau pas (intérieur, personne ne s’en rend compte) : je serai écrivain. Mais je n’écris pas pour autant : je suis trop petit (j’en ai une conscience aiguë, presque douloureuse).
En 1975, je sais bien que je suis toujours trop petit, mais ma résistance est à bout ; je franchis le pas : je me mets à écrire. (J’ai quand même tenu bon trois ou quatre ans !) A partir de 1978 ou 79, ce sera une pratique vraiment quotidienne.
En 1995, ma femme me dit que quand même, avec tout le temps que je passe à écrire, ce serait bien que j’écrive quelque chose qui soit publié. J’obtempère, je commence le texte qui deviendra Une affaire de regard. Je poursuis de nombreux autres projets à côté, sans ambition de publication
Biographie présentée sur le blog de Philippe Annocque :
En 1964, après avoir observé le monde durant un peu plus d’un an, je décide d’y faire un premier pas officiel. Il paraît que c’était dans le Parc de Sceaux (honnêtement, je ne m’en souviens pas).
En 1971 ou 1972, je fais un nouveau pas (intérieur, personne ne s’en rend compte) : je serai écrivain. Mais je n’écris pas pour autant : je suis trop petit (j’en ai une conscience aiguë, presque douloureuse).
En 1975, je sais bien que je suis toujours trop petit, mais ma résistance est à bout ; je franchis le pas : je me mets à écrire. (J’ai quand même tenu bon trois ou quatre ans !) A partir de 1978 ou 79, ce sera une pratique vraiment quotidienne.
En 1995, ma femme me dit que quand même, avec tout le temps que je passe à écrire, ce serait bien que j’écrive quelque chose qui soit publié. J’obtempère, je commence le texte qui deviendra Une affaire de regard. Je poursuis de nombreux autres projets à côté, sans ambition de publication ceux-là ; à mes yeux il est clair que jamais un éditeur ne regardera de près ce que je fais.
En 2000, je termine Une affaire de regard. Je suis assez content du résultat, mais je ne l’envoie pas, sûr de la réponse. Ma femme le lit et me dit « C’est très bon, ce sera publié ». Je m’extasie devant l’aveuglement de son amour.
En 2001, après avoir tergiversé autant que j’ai pu, j’envoie mon manuscrit aux rares éditeurs dont je connaisse les noms. En réalité je n’y connais rien, je n’ai jamais lu un auteur contemporain. Le Seuil l’accepte tout de suite. Dans quel engrenage ai-je fourré l’orteil.
La suite est à lire, ou reste à écrire.
de l'auteur