Virginia Woolf
Virginia Woolf est née dans un milieu très cultivé de la haute société londonienne, dans ce qu'on appellerait aujourd'hui une famille composite, puisque ses parents étaient tous deux veufs et déjà père et mère avant de fonder une nouvelle fratrie de quatre enfants. Les vacances se passent en Cornouaille, elle les évoque avec plaisir dans Moments de vie, et ses paysages imprègnent plus d'un ouvrage, en particulier La Promenade au phare (1927). Elle perd sa mère à treize ans, son père à vingt-deux, elle fait alors une grave dépression ; il y en aura d'autres, la dernière l'amènera au suicide. Elle s'installe avec ses frères et sœur dans le quartier de Bloomsbury, c'est le nom qui sera donné au groupe d'intellectuels qui s'y retrouvent. Leonard Woolf en est, elle l'épouse, fonde avec lui une maison d'édition qui publie son premier roman La Traversée des apparences (1915). Un lien très fort les unira jusqu'à la fin, même si son cœur penche pour des amours féminines : sa relation avec Vita
Virginia Woolf est née dans un milieu très cultivé de la haute société londonienne, dans ce qu'on appellerait aujourd'hui une famille composite, puisque ses parents étaient tous deux veufs et déjà père et mère avant de fonder une nouvelle fratrie de quatre enfants. Les vacances se passent en Cornouaille, elle les évoque avec plaisir dans Moments de vie, et ses paysages imprègnent plus d'un ouvrage, en particulier La Promenade au phare (1927). Elle perd sa mère à treize ans, son père à vingt-deux, elle fait alors une grave dépression ; il y en aura d'autres, la dernière l'amènera au suicide. Elle s'installe avec ses frères et sœur dans le quartier de Bloomsbury, c'est le nom qui sera donné au groupe d'intellectuels qui s'y retrouvent. Leonard Woolf en est, elle l'épouse, fonde avec lui une maison d'édition qui publie son premier roman La Traversée des apparences (1915). Un lien très fort les unira jusqu'à la fin, même si son cœur penche pour des amours féminines : sa relation avec Vita Sackville-West inspirera son roman Orlando (1928). Elle tenait assez régulièrement son Journal, qui fera l'objet d'une volumineuse publication posthume.
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