William Blake
William Blake est né à Londres le 28 novembre 1757. Fils d'un bonnetier, sa précocité lui fait peindre ses premières oeuvres à l'âge de dix ans et lui dicte peu après ses premiers vers. Après un apprentissage chez le graveur Ryland, puis chez James Basire, il étudie à l'Académie Royale. La singularité de son inspiration vissionaire, très tôt marquée, s'affirme de plus en plus à partir de 1782, date de son mariage. Il produit alors de curieux ouvrages écrits, enluminés, gravés et imrpimés par lui-même aidé de sa femme. Méconnu de ses contemporains, il bénéficie du soutien actif et des secours de deux personnages qui furent ses vraix bienfaiteurs, le poète William Hayley et surtout Thomas Butts, fonctionnaire, qui joua durant vingt ans son rôle de mécène. Vers 1818, ce fut le peintre John Linnell qui lui fit obtenir une commande de gravures sur bois devant servir à l'illustration d'une édition scolaire des Bucoliques de Virgile. C'est là une de ses rares productions qui lui aient valu
William Blake est né à Londres le 28 novembre 1757. Fils d'un bonnetier, sa précocité lui fait peindre ses premières oeuvres à l'âge de dix ans et lui dicte peu après ses premiers vers. Après un apprentissage chez le graveur Ryland, puis chez James Basire, il étudie à l'Académie Royale. La singularité de son inspiration vissionaire, très tôt marquée, s'affirme de plus en plus à partir de 1782, date de son mariage. Il produit alors de curieux ouvrages écrits, enluminés, gravés et imrpimés par lui-même aidé de sa femme. Méconnu de ses contemporains, il bénéficie du soutien actif et des secours de deux personnages qui furent ses vraix bienfaiteurs, le poète William Hayley et surtout Thomas Butts, fonctionnaire, qui joua durant vingt ans son rôle de mécène. Vers 1818, ce fut le peintre John Linnell qui lui fit obtenir une commande de gravures sur bois devant servir à l'illustration d'une édition scolaire des Bucoliques de Virgile. C'est là une de ses rares productions qui lui aient valu quelque notoriété. A l'âge de 70 ans, il entreprit d'illustrer La Divine Comédie, mais la mort interrompit, le 12 août 1827, ce travail à la septième des cent compositions prévues.