Les Editions La Farandole ont été fondées en 1955 par Paulette Michel, résistance très liée aux milieux de l'enfance et de l'enseignement. Madeleine Gilard, auteur, puis salariée de la maison, fait également partie de la structure de départ.
Entre 1955 et 1965, la Faradole va connaître une intense activité, au travers de plusieurs collections importantes, comme "1000 images" (1956) pour les albums, "Prélude", pour les romans classiques, "Savoir et connaître", pour les documentaires pour adolescents et "1000 couleurs" (1963) pour les tout-petits.
La Farandole acquiert vite une réputation de qualité. La maison s'intéresse particulièrement aux contes étrangers et aux auteurs venus de l'Est. Les auteurs français connaissent également de beaux succès, à l'exemple de Jean Ollivier, Madeleine Girard, Pierre Gamarra, Georges Nigremont, Andrée Clair ou Colette Vivier.
En 1971, Paulette Michel est remplacée par Régine Lilensten à la tête des éditions, qui lance les collections "Mille Episodes", "Toutimages" et les poches "LF 8.9.10".
En 1978, Messidor, diffuseur de La Farandole, reprend la maison et signe le départ de Régine Lilensten, qui part fonder les éditions du Sorbier dont les premiers ouvrages sortiront en 1980. Ghilaine Povinha, professeur de russe et ancienne rédactrice du journal Clarté remplace Régine Lilensten. Elle commence à publier, dans la collection "De-ci, de-là" des auteurs aujourd'hui réputés, comme Claude et Jacqueline Held, Henriette Bichonnier,Jacques Cassabois, Yves Pinguilly ou Alain Serres.
En 1982, naît le groupe Messidor rassemblant les maisons d'éditions communistes. Henri Siino prend la direction de La Farandole à partir de 1986.
En 1992, après le désengagement du parti communiste, le groupe Messidor est racheté par Jacques Wojcik et devient Scandéditions. Il est mis en liquidation judiciaire en 1994.