Ernst Theodor Wilhelm Amadeus Hoffmann
Ernest Theodor Wilhelm Amadeus Hoffmann est né en 1776 à Königsberg. Il est l'une des grandes figures du romantisme allemand. Doué d'une imagination qu'il jugea lui-même "excentrique", il se consacra à une intense activité artistique, tant musicale que littéraires (Les Elixirs du diable, 1816 ; Les Soirées des frères Sérapion, 1819-1821 ; La Princesse Brambilla, 1821). Ses oeuvres restent très éclectique ; les figures et les personnages les plus fantastiques s'insinuent sans cesse dans la vie réelle. Son oeuvre inspira de nombreux musiciens (Les Kreisleriana de Schumann ; Casse-Noisette de Tchaïkovski ; les Contes d'Hoffmann d'Offenbach). Hoffmann meurt en 1822 à Berlin. Son oeuvre la plus marquante, est sans aucun doute l'opéra féérique Ondine (1813-1814), dont la première représentation au Théâtre royal de Berlin le 3 août 1816, est à la fois un sommet de son existence et une date importante du romantisme musical naissant. Comme auteur de "nouvelles musicales", il faut citer Le
Ernest Theodor Wilhelm Amadeus Hoffmann est né en 1776 à Königsberg. Il est l'une des grandes figures du romantisme allemand. Doué d'une imagination qu'il jugea lui-même "excentrique", il se consacra à une intense activité artistique, tant musicale que littéraires (Les Elixirs du diable, 1816 ; Les Soirées des frères Sérapion, 1819-1821 ; La Princesse Brambilla, 1821). Ses oeuvres restent très éclectique ; les figures et les personnages les plus fantastiques s'insinuent sans cesse dans la vie réelle. Son oeuvre inspira de nombreux musiciens (Les Kreisleriana de Schumann ; Casse-Noisette de Tchaïkovski ; les Contes d'Hoffmann d'Offenbach). Hoffmann meurt en 1822 à Berlin. Son oeuvre la plus marquante, est sans aucun doute l'opéra féérique Ondine (1813-1814), dont la première représentation au Théâtre royal de Berlin le 3 août 1816, est à la fois un sommet de son existence et une date importante du romantisme musical naissant. Comme auteur de "nouvelles musicales", il faut citer Le Chevallier Gluck (Ritter Gluck, 1809), Don Juan (1813), et surtout le personnage du maître de chapelle (guetté par la folie), Kreisler, sorte d'autoportrait destiné à devenir la figure principale du roman Le Chat Murr (Die Lebensansichten des Katers Murr, 1819-1822). Quant à ses critiques, parues ou non dans l'Allgemeine musikalische Zeitung, elles restent exemplaires, en particulier celles consacrées à Beethoven, et réunies plus tard sous le titre La Musique instrumentale de Beethoven (Beethovens Instrumentalmusik, 1813) : il s'agit des premiers textes fondamentaux sur ce compositeur. Doué d'une imagination très vive et tournée vers le fantastique, il a publié de nombreux autres récits : Casse-Noisette et le Roi des rats (1816), les Elixirs du diable (1816), les Mines de Falun (1819), Contes des frères Serapion (1819-1821), la Princesse Brambilla (1821).