François Fénelon
François de Salignac de La Mothe, dit Fénelon est né dans le château de Fénelon (Périgord) le 6 août 1651. Après avoir suivi le séminaire
de Saint-Sulpice, il est ordonné prêtre vers 1675. Après trois ans, l'archevêque de Paris lui propose la direction de l'établissement des Nouvelles
catholiques. Il remplit cette fonction pendant 10 ans. Protégé de Bossuet, doté d'une grande habilité dialectique, il commence à écrire quelques
traités, comme les Dialogues sur l'éloquence (1681). Fénelon professe également des idées pédagogiques très modernes par leur
tolérance : c'est durant cette période qu'il rencontre le duc de Beauvilliers et sa femme, mère d'une nombreuse famille, et qu'il écrit le Traité
de l'éducation des filles (1689).
Après quelques missions, Louis XIV lui accorde sa confiance et le choisit en 1689 comme précepteur de son petit-fils, le duc de Bourgogne,
pour lequel il compose des Fables en prose (1690), les Dialogues des morts (publiés en 1712), oeuvre d'édification, et
François de Salignac de La Mothe, dit Fénelon est né dans le château de Fénelon (Périgord) le 6 août 1651. Après avoir suivi le séminaire
de Saint-Sulpice, il est ordonné prêtre vers 1675. Après trois ans, l'archevêque de Paris lui propose la direction de l'établissement des Nouvelles
catholiques. Il remplit cette fonction pendant 10 ans. Protégé de Bossuet, doté d'une grande habilité dialectique, il commence à écrire quelques
traités, comme les Dialogues sur l'éloquence (1681). Fénelon professe également des idées pédagogiques très modernes par leur
tolérance : c'est durant cette période qu'il rencontre le duc de Beauvilliers et sa femme, mère d'une nombreuse famille, et qu'il écrit le Traité
de l'éducation des filles (1689).
Après quelques missions, Louis XIV lui accorde sa confiance et le choisit en 1689 comme précepteur de son petit-fils, le duc de Bourgogne,
pour lequel il compose des Fables en prose (1690), les Dialogues des morts (publiés en 1712), oeuvre d'édification, et surtout
les Aventures de Télémaque (publiées en 1699, sans l'aveu de l'auteur), dont les vues politiques très avancées déplurent à Louis XIV.
En 1694, Fénelon est nommé par Louis XIV, archevêque de Cambrai. Chrétien scrupuleux, il rêvait d'une communication spirituelle avec Dieu et s'adonna au quiétisme, répandu par Madame Guyon. Mais
l'orthodoxie de ses Maximes des saints (1697) fut contestée par Bossuet. Administrant, dès lors, avec abnégation son archevêché
de Cambrai, il rédigea pour l'Académie française (dont il était membre depuis 1693) un programme de travaux, la Lettre sur les occupations
de l'Académie (1714) qui apparaît comme un véritable testament littéraire. Fénelon meurt à Cambrai le 7 janvier 1715.
A suivre :
Voyage dans l'île des plaisirs, extrait des Fables composées pour Mgr le duc de Bourgogne
"De l'usage des histoires pour les enfants", extrait du traité De l'éducation des filles.
Sur Fénelon éducateur et le rôle fondateur de Télémaque : "La naissance de la littérature de jeunesse,
entre morceaux choisis et adaptation"