Dans la campagne sarthoise domestiquée et verdoyante, Frédéric Boudet a toujours pêché la truite du Montana, un pistolet en plastique à la main droite et un livre à la main gauche. Des flèches tirées, les mots lus de Carver, Faulkner, Miller, en un combat de « bruit et de fureur », et soudain le surgissement de la poésie en recueils de nouvelles (Invisibles, éditions de l’Olivier), de romans hantés par le Grand Esprit du continent de la littérature, celui où l’on « bouffe le monde » à corps perdu.