Giorda
Giorda est né à Marseille en 1938. Il suit des études de lettres puis des études musicales. Il s'intéresse d'abord au théâtre et au cinéma avant de se consacrer à la littérature pour enfants et pour adolescents. Il écrit aussi de nombreuses nouvelles pour le magazine Bonne Soirée.
Giorda aime raconter les légendes d'autrefois où l'imaginaire cotoie la réalité et l'on retrouve cette atmosphère un peu magique dans la plupart de ces ouvrages.
Giorda, le beau au bois dormant
Parce que la vie est étrange parfois, j'ai connu Giorda grâce à un bizarre hasard.
Il m'a appelé un soir et nous avons discuté et rigolé pendant un très long moment.
Et depuis, nous ne restions jamais longtemps sans nous appeler.
Nous habitions à une vingtaine de minutes l'un de l'autre, dans ce Luberon enchanteur, mais nous avons attendu un salon du livre sur Paris pour nous rencontrer.
Il m'a aidé à garder espoir et plaisir dans ce monde un peu difficile de l'édition jeunesse. Parce qu'après nous nous sommes
Giorda est né à Marseille en 1938. Il suit des études de lettres puis des études musicales. Il s'intéresse d'abord au théâtre et au cinéma avant de se consacrer à la littérature pour enfants et pour adolescents. Il écrit aussi de nombreuses nouvelles pour le magazine Bonne Soirée.
Giorda aime raconter les légendes d'autrefois où l'imaginaire cotoie la réalité et l'on retrouve cette atmosphère un peu magique dans la plupart de ces ouvrages.
Giorda, le beau au bois dormant
Parce que la vie est étrange parfois, j'ai connu Giorda grâce à un bizarre hasard.
Il m'a appelé un soir et nous avons discuté et rigolé pendant un très long moment.
Et depuis, nous ne restions jamais longtemps sans nous appeler.
Nous habitions à une vingtaine de minutes l'un de l'autre, dans ce Luberon enchanteur, mais nous avons attendu un salon du livre sur Paris pour nous rencontrer.
Il m'a aidé à garder espoir et plaisir dans ce monde un peu difficile de l'édition jeunesse. Parce qu'après nous nous sommes vus souvent…
Il m'offrait ses livres qu'il me dédicaçait très gentiment.
Le dernier "365 porte-bonheur", il me l'a offert le 29 février 2004, afin qu'il me porte bonheur dans mon envol (je garde cet ouvrage avec moi où que j'aille)… Il est mort quelques jours plus tard…
Il était heureux de son travail avec Albin Michel et des romans adultes signés François Gardi qu'il a publiés avec eux : La grande bastide, Le château des vignes hautes. Bientôt doit paraître L'atelier du vannier et un quatrième tome était en cours d'écriture.
Ces histoires parlaient de la Provence comme cela arrivait couramment dans ses histoires jeunesse.
Je vous invite à lire et relire ses contes, ses belles histoires dans la collection Ratus notamment et ses superbes ouvrages "adultes" parus chez Albin Michel.
C'était un Monsieur, un vrai, un grand, et il me manque déjà tellement… Il avait encore tant à écrire… Nous avions encore tant à nous dire…
Ta Calou t'embrasse, l'écrivain…
Calouan (Corinne Lesimple)
Georges-André Vuaroqueaux