Jean Macé
Après une excellente scolarité, Jean Macé sort bachelier es-lettres à 20 ans et commence alors une vie aventureuse entre service militaire et petits métier. Lors de la révolution de 1848, il commence à militer en faveur du suffrage universel et collabore à plusieurs journaux. Inspiré par le mouvement fourieriste, il écrit également des borchures pour faire avancer la cause de l'instruction. Lors que survient de coup d'Etat en 1851, Jean Macé est inquiété et contraint à l'exil. Il rejoint alors Beblenheim où il dispensera désormais un enseignement pédagogique et où il fera progresser le principe de l'éducation des filles bien avant l'heure. En 1861, il commence a rédiger des ouevres de vulgarisation scientifique et crée en 1863 la société des bibliothèques populaires du Haut-Rhin. En 1864, il fonde avec l'éditeur Hetzel et Jules Verne, le Magasin d'Éducation et de Récréation, journal qui renouvelle la littérature enfantine.
Jean Macé lance en 1866 un appel pour la création de la Ligue
Après une excellente scolarité, Jean Macé sort bachelier es-lettres à 20 ans et commence alors une vie aventureuse entre service militaire et petits métier. Lors de la révolution de 1848, il commence à militer en faveur du suffrage universel et collabore à plusieurs journaux. Inspiré par le mouvement fourieriste, il écrit également des borchures pour faire avancer la cause de l'instruction. Lors que survient de coup d'Etat en 1851, Jean Macé est inquiété et contraint à l'exil. Il rejoint alors Beblenheim où il dispensera désormais un enseignement pédagogique et où il fera progresser le principe de l'éducation des filles bien avant l'heure. En 1861, il commence a rédiger des ouevres de vulgarisation scientifique et crée en 1863 la société des bibliothèques populaires du Haut-Rhin. En 1864, il fonde avec l'éditeur Hetzel et Jules Verne, le Magasin d'Éducation et de Récréation, journal qui renouvelle la littérature enfantine.
Jean Macé lance en 1866 un appel pour la création de la Ligue de l'Enseignement qui mobilise en France un mouvement d'opinion sans précédent en faveur d'une instruction obligatoire, gratuite et laïque. Contraint de s'exiler une seconde fois en 1872, il se réfugie à Monthiers, petite ville de l'Aisne où il ne cessera d'enseigner et de militer en faveur des sociétés d'éducation populaire. En 1883, il devient sénateur.
Jean Macé meurt à Monthiers en décembre 1894.