Sophie Dressler
Sophie Dressler est née à Alger en 1942 de mère polonaise et de père français et est l’aînée de cinq frères et soeurs. Sa famille à un goût très prononcé pour l’art, et compte quelques artistes (graphistes, photographes et peintres). Son père est ingénieur agricole et dessine et peint à ses temps libres. Il lui transmet cette passion d’observer la nature et du dessin. Elle dessine depuis toute petite, et son goût pour l’aquarelle s’accentue. Après son baccalauréat (en philosophie) elle fait, au plus grand plaisir de ses parents, des études à l’Ecole des Métiers d’Art à Paris (qui deviendra l’Ecole des Arts Appliqués) et se dirige vers la publicité et le dessin animé, section qui promet une grande possibilité par la suite. Lorsqu’elle entre dans le monde du travail, elle est graphiste mais préfère s’orienter vers le dessin pour enfants qui se veut parfait et réaliste. Un enfant doit ressembler à un enfant, avoir cinq doigts à chaque main. Aucune place pour la plus petite fantaisie !
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Sophie Dressler est née à Alger en 1942 de mère polonaise et de père français et est l’aînée de cinq frères et soeurs. Sa famille à un goût très prononcé pour l’art, et compte quelques artistes (graphistes, photographes et peintres). Son père est ingénieur agricole et dessine et peint à ses temps libres. Il lui transmet cette passion d’observer la nature et du dessin. Elle dessine depuis toute petite, et son goût pour l’aquarelle s’accentue. Après son baccalauréat (en philosophie) elle fait, au plus grand plaisir de ses parents, des études à l’Ecole des Métiers d’Art à Paris (qui deviendra l’Ecole des Arts Appliqués) et se dirige vers la publicité et le dessin animé, section qui promet une grande possibilité par la suite. Lorsqu’elle entre dans le monde du travail, elle est graphiste mais préfère s’orienter vers le dessin pour enfants qui se veut parfait et réaliste. Un enfant doit ressembler à un enfant, avoir cinq doigts à chaque main. Aucune place pour la plus petite fantaisie !
Sophie Dressler fait de la gravure et des dessins dans quelques magazines (de Fleurus Presses entre autres) pour faire ses armes et montrer aux éditeurs qu’elle est publiée. On la contacte pour illustrer le magazine Artistes en Herbe (qui expliquait certaines techniques de dessin et de peinture) avec des bandes dessinées. Elle avait des projets en tête pour ce magazine, mais le budget pour la publicité était très restreint et les publicitaires comptaient sur le bouche à oreille pour faire connaître le mensuel. Seulement une dizaine de numéro paraissent.
Dans les années 1980, Sophie Dressler sort sept documentaires, dont Les Grandes Routes aux éditons Epigones (qui devrait être réédité), aux éditions Albin Michel Jeunesse Un village d’agriculteurs en Asie Mineure, il y a 8000 ans Catal Hûyûk, un conte bilingue chez Syros Le taureau noir de Noroway, mais aussi Un Pont sur le Temps qui raconte l’histoire de Paris. Elle travaille trois ans sur ce dernier projet, rassemble des centaines de document et fait toutes les recherches historiques nécessaires pour expliquer à l’auteur des textes la période qu’elle a choisit d’illustrer. Cet ouvrage remporte le Prix de la Feuille d’Or de la Ville de Nancy et le Prix Européen de Littérature Enfantine à Padoue (Italie), section Histoire. Elle travaille en parallèle la peinture, la gravure et l’aquarelle pour des expositions annuelles, et à côté elle illustre des ouvrages scolaires comme Farandole, une méthode de français accompagnée d’un guide pédagogique et d’un cahier d’activités. Apparaît alors l’envie plus prononcée de concevoir des albums pour la jeunesse, Sophie Dressler se tourne vers la collection Archimède de l’Ecole des Loisirs (maison à laquelle elle reste fidèle). Elle cherche alors un sujet qu’elle trouve auprès de son fils, Christophe Abegg, qui rentre d’Inde. Docteur en primatologie, il était conseiller scientifique sur un film. Ils commencent alors un travail en commun. Il écrit les textes qu’elle illustre grâce à des photos qu’il a pris lors de son séjour, et reste attentif aux dessins pour qu’ils soient le plus réalistes possible. Sacrés singes est le premier album que Sophie Dressler propose à l’Ecole des Loisirs, et se mettant à l’écriture vont suivre Force 10 ! Avis de tempête, Lucie au pays des graines et plus récemment Clara au pays des hommes-fleurs. Elle adore voyager et faire des carnets de voyage (Europe, Moyen-Orient, Etats-Unis, Afrique du nord, et part en Asie visiter Sumatra en Indonésie et Sibérut dans les Mentawaï, où son fils a créé en pleine jungle une station de recherche. Elle rapporte un carnet de voyage qui est le point de départ de ce dernier ouvrage mettant en scène son fils pour expliquer aux enfants ce que peut être le travail d’un scientifique.
Sophie Dressler illustre encore quelques ouvrages pour adulte. De plus, elle anime des « week-ends aquarelle » avec l’association « Aquarelle et Compagnie » () et avec l’« Atelier de Zaza » ( ). Pour le moment, elle a plusieurs projets en gestation ; ce qui lui demande le plus de temps est l’illustration mais reste en réalité la partie la plus facile. La difficulté réside dans la recherche d’une bonne idée, d’une bonne histoire et la concision, car l’auteure/illustratrice veut continuer à s’adresser aux plus jeunes et garder la place importante qu’a l’illustration dans son travail. A travers ses albums, Sophie Dressler veut faire passer le message qui lui tient à cœur, la protection de la Nature et dans ce dernier album la forêt vierge et sa biodiversité.
Sophie Dressler
9 rue du Val de Grâce
75005 Paris
Tèl : 01.43.25.52.86
Caractéristiques principales
Dans tous les albums d’Archimède signés Sophie Dressler, les thèmes de la nature, sa diversité, sa beauté et sa protection, sont abordés. Elle en a fait son cheval de bataille.
Sacrés singes décrits et défend les animaux (les primates plus précisément) et la tolérance des Indiens à leur égard; Force 10 ! Avis de tempête explique le climat et ses variations ; Lucie au pays des graines quant à lui démontre que la découverte de la nature ne se trouve pas que dans des pays lointains, et que les plantes ont trouvé des stratégies très sophistiquées pour se disperser et conquérir de nouveaux territoires (mais qu’elle commence chez nous, dans notre propre jardin). Son dernier ouvrage réunit les plantes, les animaux mais aussi l’une de ces civilisations proches de la nature, qui vivent grâce à elle.
Tous les albums chez Archimède sont des albums documentaires, comme la plupart des œuvres de Sophie Dressler, illustrés de magnifiques aquarelles pour que les enfants se rendent compte de la richesse et du plaisir qu’apporte le contact avec la nature.
Cynthia Mondon (Licence professionnelle Métiers des bibliothèques, de l'édition et du commerce du livre - IUT Paris) - Mars 2007