Cache après l'tiote biête

Dans ce recueil, sont réunis des poèmes qui mettent en scène les petites bêtes : l'escargot mange les salades, la coccinelle bat des ailes, le moustique pique et le mille-pattes perd ses chaussures. Au fil des pages, le lecteur est invité à faire connaissance avec les animaux. Et lorsqu'il entend que les canards « tous faisaient coin coin », il peut aussi se réjouir de découvrir l'autre version : « tertous, i f'sotent coin coin ».
La langue est exposée comme étant un « langage traditionnel finement ciselé [...] qui participe à la valorisation et à la transmission de not'parlache ». L'auteur a ainsi composé des poèmes en rouchi (picard) et les mots riment et chantent à chaque vers. La traduction, proposée à côté des poèmes, permet aux jeunes lecteurs de comprendre le sens mais la magie des sonorités reste dans la version originale, où toute la culture et la relation intergénérationnelle se ressentent.