Cinq, six bonheurs

Théophile a un devoir de vacances, une dissertation sur le bonheur. Après le dictionnaire, le petit garçon interroge sa famille : père, mère, frère cadet, grand-mère... Evidemment, chacun apporte une réponse différente à la question. Le narrateur Théophile finit par écrire un texte en forme de pirouette, avant de découvrir son bonheur à lui, dans la neige, un matin de Noël.

A interrogation insoluble, réponse au milieu de la nature... Mathis sait toujours nous charmer par sa façon d'aborder les choses de la vie vivante et observante, subtile, proche du quotidien mais tournant à l'universel. C'est presque une leçon de philosophie qu'il nous propose ici, avec une définition relative, personnelle, fugace aussi, du bonheur. Mais au final, il réussit à faire que tout reste ouvert pour le lecteur, prompt alors à réagir en son for intérieur, et à lui aussi aller questionner ses proches ! Par un auteur chevronné du genre court et fort, une lecture dont on n'attendait pas moins qu'un enchantement pour le cœur et les esprits...