Georges Brassens, avec à la lèvre un doux chant

Quand un poète parle d’un autre poète, cela donne un petit livre dont les mots sonnent juste et résonnent joliment. Cela donne une musique qui invite à l’intime et à l’écoute.
François David aime Brassens depuis toujours, il connaît ses chansons par cœur. Brassens fait du bien à l’âme : « Si je suis un peu triste ou de mauvaise humeur, ‘’comme par miracle, par enchantement’’, je vois les choses différemment. »
François David évoque quelques moments et personnages importants de la vie du poète chanteur : son enfance à Sète, ses parents, la maison de l’impasse Florimont à Paris où vivaient la tante Jeanne (celle de la cane) et Marcel (l’Auvergnat), les temps de vache enragée, où Brassens écrit et compose des chansons que personne n’écoute. Puis vient la rencontre décisive avec la chanteuse Patachou, qui le fait connaître. Malgré le succès, Brassens reste jusqu’à la fin de sa vie un homme simple, qui préfère les mots et les amis à la lumière.
Un portrait tout en délicatesse, qui fait la part belle aux textes de Brassens, rehaussé des dessins en noir et blanc d’Anastassia Elias. La poésie et la fantaisie qui se dégagent des images permettront aux enfants, auxquels le livre est destiné, d’y entrer facilement et de découvrir un homme comme eux. C’est ce que dit Patachou : « Georges Brassens a ce côté mystérieux qu’ont les enfants … Il est à la fois un petit bébé et un château fort ».