Hanabishi

Au Japon, le terme « hanabishi » désigne celui qui fabrique des feux d’artifice. C’est tout un art, et toute une science. La grand-mère de la narratrice raconte : elle tient ce métier de son père, qui a accepté à contrecœur l’entrée d’une femme dans un monde d’hommes. Et voilà qu’à son tour, une petite fille s’intéresse aux dessins et aux couleurs, aux formules mathématiques, aux lois physiques ! Le chemin de la narratrice sera toutefois un peu différent, quoique toujours dans la droite ligne d’une transmission.

L’histoire est originale, à la fois découverte des coulisses de spectacles nocturnes et belle relation familiale féminine aux accents doux, sans nostalgie mélancolique. Le dessin est quant à lui très pertinent, jouant sur la représentation figée d’un feu d’artifice (des points et des bâtons de couleurs) qui se retrouve partout dans les décors et les personnages : fleurs et arbustes, pots à crayons, jusqu’aux cheveux des héroïnes sont des occasions de rappeler le sujet. Malin et délicat !