La claque

Aglaé, 9 ans, fréquente un centre de loisirs tous les mercredis avec son ami Achille. Un jour, le père d'Achille oublie de venir les chercher à la sortie. Après une longue et vaine attente, ils décident de rentrer seuls à pied, en coupant par un bois. Quel accueil vont leur réserver leurs parents ? Aglaé, la narratrice de l'histoire, vit dans une famille traditionnelle, unie, avec ses parents et son jeune frère. L'auteur lui fait exprimer de manière très crédible ses sentiments et ses émotions. Le ton et les attitudes sont justes. Le décalage entre le point de vue de l'enfant et celui de ses parents sur la même situation est une réalité que vivent bien des familles. Très bien décrit, il donne une profondeur psychologique au récit. Le lecteur peut s'identifier à Aglaé et réfléchir à l'écho qu'éveillent en lui les réactions de ses parents.

La construction de l'histoire bouscule l'ordre chronologique, ce qui donne du rythme au récit et ménage le suspense. Les courts chapitres et les nombreux repères temporels empêchent toutefois le lecteur de se perdre. Les dialogues nombreux, les caractères de grande taille et la mise en page non justifiée contribuent en outre à rendre facile la lecture de ce court roman.

Paru dans la bibliographie La lecture, c’est trop dur ! Suggestions pour jeunes lecteurs en panne 2016 de l’ISJM.