Le nez (suivi de Le manteau)

Première parution 1938.


Kovaliov vit au XIX siècle dans une société russe conservatrice. Quelle n'est pas sa surprise d'abord puis sa peur, de voir que son nez n'est plus au milieu de sa figure. Le même jour, le barbier Yakovlévitch retrouve un nez dans un petit pain. Bien embarassés tous les deux, l'un son existence bourgeoise réduite à néant, l'autre ne cherche qu'à se débarasser du nez qui l'encombre.

Dans le manteau, Akaki Akakiévitch est l'objet des railleries de ses collègues de ministère en raison de son manteau. Usé jusqu'à la corde et tout rapiécé, il a beaucoup de mal à s'en séparer. Le jour où le froid l'envahit par les épaules, il convient de la nécessité d'en acheter un neuf. Economisant le moindre sou, son acquisition devient sa seule fierté. Il n'en profitera pas longtemps avant de se la faire voler.

Plus que des nouvelles amusantes, ces deux récits sont des critiques de la société russe du XIX siècle. Le ton du récit doit être dépassé pour y voir de l'ironie et la dénonciation d'une société bourgeoise basée sur les apparences. Le style un peu complexe est destiné à des enfants qui voulant découvrir un un langage soutenu ou qui le maîtrisent déjà assez bien.