Les dimanches de verre

Au beau milieu des années soixante, Benjamin est inscrit au pensionnat, loin de son père qu'il déçoit et de sa mère qui le chérit. Dans sa blouse grise, les coups de règle et les brimades des camarades sont de mise. Cependant, il accepte le tout sans se plaindre. Même s'il a l'impression d'avoir « une boule de pétanque dans le ventre ». Mais quand le nouveau, Pierre Favier, arrive, tout change. Ce garçon a tout du souffre-douleur idéal : benêt, maboul et laid, les élèves s'en donnent à coeur joie pour le frapper. Une drôle d'amitié va naître entre Benjamin et Pierre. Et alors que Benjamin commence à se faire respecter, Pierre se jette par une fenêtre du pensionnat. Une épreuve qui fait grandir Benjamin. Pour de bon.

Ce roman laisse un goût étrange après la lecture. Les mots bruts et personnels de ce narrateur de onze ans y sont sûrement pour quelque chose. Mais curieusement, l'émotion a du mal à surgir de ces pages, et on soupçonne l'auteur d'en faire un peu trop.