Les écrans de brume (Tome 1) - Loup et le cristal d'érax

Une fois de trop, Loup se réveille en retard. Pile le jour du contrôle sur La Tempête de Shakespeare, celui qui devait sauver sa moyenne et lui éviter le redoublement ! Le seul moyen d’arriver à l’heure est de traverser le jardin de l’horrible Grimy du Plantaud. Le vieux bonhomme lui court après et le menace jusqu’au seuil de la forêt. Là, des cris se font entendre, et un écran de brume se matérialise. En sortent une jeune fille aux cheveux rouges montée sur un centaure, Chiron en personne, à la poursuite d’un dinosaure. Loup échappe de justesse aux énormes dents du monstre, et se retrouve propulsé dans l’écran de brume. Il se retrouve dans une zone éteinte du spatiotemps, où la jeune fille, Ophéline, lui explique qu’elle est une Furtive, chargée de voyager dans le temps pour le compte des Faramyniens. Elle le renvoie dans le « présent du monde » à l’aide d’un écran de brume, mais Loup dévie dans un couloir du temps. Il se retrouve en Angleterre au XVIe, au beau milieu de l’attaque par Invincible Aramada… Parallèlement, dans une cité antique habitée par une civilisation très avancée, le jeune Elu peine à apprendre la cruauté imposée par son rang. Son maître, Yépi, est congédié au profit d’un dictateur sans scrupules. Afin de sauver l’Elu, Yépi tente un voyage dans le temps. Il confie le cristal d’érax à un jeune garçon, en pleine bataille en Angleterre, au XVIe siècle…

Ce premier tome d’un trilogie mêle les genres : fantasy, science-fiction, roman historique et vie quotidienne. Loup est au départ un jeune garçon qui s’inquiète pour son redoublement, mais devient rapidement un voyageur dans le temps, un combattant au XVIe siècle, et enfin un enjeu majeur dans la survie de l’humanité. L’entrée dans le roman n’est pas facile, car les événements s’enchainent rapidement dans les deux premiers chapitres, alors que le troisième chapitre évoque une toute autre époque. On pénètre là dans la science-fiction, avec un vocabulaire difficile pour le public non-averti : « Notre centre de scan est formel : un commando de Furtifs faramyniens en mission à frôlé notre Nid il y a peu de temps ».
La narration alterne entre le monde vu par Loup et celui du prince Koubatsou. Vers les trois-quarts du roman, les histoires se croisent lorsque Yépi confie le cristal à Loup. A partir de là, l’histoire devient moins confuse.
L’objet livre est plutôt attirant de prime abord : une jaquette plastifiée recouvre la couverture cartonnée. Cependant, la jaquette glisse et gêne la lecture. D’autre part, le graphisme de la couverture a un côté science-fiction - punk années 80 à la Mad Max, un peu rétro.
Le premier tome d’une trilogie divertissante mais sans grande originalité, et au mélange des genres peu digeste.