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Date de publication
Age-cible

Les filles de la chance

Julie Lopez
Roman
à partir de 15 ans
432 pages
: 9782226435071
19.90
euros

L'avis de Ricochet

Les filles de la chance, bien mal nommées, sont des prostituées de luxe recueillies dans la pauvreté dès l’enfance. On leur tatoue une fleur sur le visage, laquelle s’épanouit dans le cou au fil des ans, ne peut être cachée sans douleur, et donc les identifie au premier regard. Aster ne supporte pas que sa petite sœur Clémentine la rejoigne parmi les clients. Avec quelques amies et une favorite contrainte, Violette, elles s’échappent de leur maison d’hospitalité. Les dévoreurs, des gardiens omniscients, les poursuivent. Une longue errance ponctuée de vols et cambriolages commence, menée par Violette qui connaîtrait une certaine Lady Fantôme à même de libérer les filles contre de l’argent. Le jeune Zee, dont les sœurs ont disparu dans les griffes de dévoreurs, se joint à elles.

Le mérite de l’autrice est de bâtir un univers tout à fait singulier et cohérent, à la fois rattaché à des réalités humaines et fantastique. Mais la thématique de la prostitution rapproche souvent le récit de la complaisance… heureusement évitée sans trop d’écueils. Les filles sont relativement peu décrites physiquement, ni psychologiquement d’ailleurs, car elles se découvrent au fur et à mesure des événements. Secrètes et mystérieuses, elles sont avant tout des victimes qui vont reprendre le pouvoir sur leur vie. Le récit et ses rebondissements qu’on pourrait trouver un peu redondants mènent à une fin magnifique, tout en résilience et en combat continu. Très original.

Présentation par l'éditeur

Aster, la protectrice.
Violette, la favorite.
Tanny, la bienveillante.
Mauve, la combattante.
Clémentine, l’étincelle.

À Arketta, on les appelle « Les filles de la Chance ». Leur « chance », c’est d’avoir été vendues, enfants, à la maison de bienvenue. D’avoir été marquées et emprisonnées comme des animaux. Le jour où l’une d’entre elles tue accidentellement un homme, signant leur perte à toutes