Un homme et un ours sont côte à côte, sur la banquise. Le premier est petit, l’autre est grand. Chacun pour survivre et vivre dans ce rude environnement a ses méthodes. Pour se protéger du froid, l’ours a un pelage chaud et immaculé, l’homme une parka de fourrure et de peau, l’ours a une tanière, l’homme un igloo. Pour se déplacer, l’ours nage comme un poisson, l’homme monte sur son kayak, l’ours court sur la banquise, l’homme a son traineau à chiens. Mais quand il s’agit de jouer, de danser ou de jouer de la musique, le plaisir semble partagé.

Pour les enfants - et les adultes aussi d’ailleurs - l’ours polaire est un animal fascinant. Fort, imposant, dangereux. Dans le délicat album de Rascal, L'ours qui danse, rien de tout cela cependant n’est vraiment mis en évidence. L’artiste, qui pour les illustrations s’est inspiré des estampes des artistes Inuits du Canada, cherche plutôt à dresser un parallèle entre les modes de vie. Avec des phrases toujours très simples et légères, il suscite chez son petit lecteur une réflexion sur les relations entre l’homme et l’animal.

Ingrid Seithumer (Pelletreau)

Présentation par l'éditeur

L’homme est immense, parfois - L’ours est grand et l’homme est petit. L’ours est joueur et curieux. Les petits des hommes aussi. L’ours chasse le phoque. L’homme chasse l’ours quelquefois. Nanook chante en frappant son tambourin et l’ours blanc danse sur sa chanson.