Mélissa n’aime pas ses cheveux : roux et trop épais, ils sont la cible de moqueries et de remarques désobligeantes. Les autres disent que Mélissa ressemble à une sorcière, qu’elle est contagieuse ou encore qu’elle sent mauvais... Lorsqu’un nouvel élève arrive dans la classe de Mélissa, la petite fille est persuadée qu’il va se moquer d’elle. Alors, pour se protéger, Mélissa dresse une barrière de mauvaise humeur. Mais se pourrait-il qu’Arthur se moque des cheveux de Mélissa ?

Ce roman du quotidien met bien en scène les relations complexes entre les jeunes enfants. Pleines de réalisme, les situations décrites montrent à la fois la cruauté dont peuvent faire part certains enfants face à la différence et la souffrance que celle-ci peut engendrer sur ceux qui en sont la cible. La construction est simple, mais efficace, et incitera certainement les lecteurs à réfléchir sur leurs relations avec autrui. Et, bien sûr, le dénouement, rassurant et heureux, livre un message positif de tolérance aux jeunes lecteurs : une lecture parfaite pour mieux vivre ensemble au quotidien.

Déborah Mirabel

Présentation par l'éditeur

Mélissa déteste ses cheveux et la couleur de sa peau, trop claire, trop fragile, constellée de taches de rousseur. Même si sa mère trouve que sa fille est la plus belle, Mélissa n’est pas de son avis. Elle préfère la couleur blonde de son amie Jeanne.

Elle ne supporte plus les remarques blessantes de certains enfants, qui ne cessent de se moquer d’elle, voire de l’insulter, tout cela parce qu

Mélissa déteste ses cheveux et la couleur de sa peau, trop claire, trop fragile, constellée de taches de rousseur. Même si sa mère trouve que sa fille est la plus belle, Mélissa n’est pas de son avis. Elle préfère la couleur blonde de son amie Jeanne.
Elle ne supporte plus les remarques blessantes de certains enfants, qui ne cessent de se moquer d’elle, voire de l’insulter, tout cela parce qu’elle est rousse... Car, aujourd’hui encore, ces préjugés ont la vie dure.

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