Sans crier gare

Le Holling Hoodhood de La guerre des mercredis n’est plus. Son amie Meryl Lee prend le relais de personnage central dans Sans crier gare… Nous sommes en 1968-69, la guerre du Vietnam jette son absurdité à la face de la jeunesse américaine. Dévastée par la disparition de Holling, Meryl Lee intègre un pensionnat pour jeunes filles dans le Maine mais n’y trouve pas sa place. Parallèlement, Matt fuit un dangereux voyou exploiteur d’enfants des rues. Il s’abrite dans une cabane pour pêcheurs avant d’être pris sous l’aile de la vieille directrice du pensionnat. Avec des petites anecdotes du quotidien ou des aventures inattendues, le roman à la troisième personne suit les deux jeunes gens dans leur évolution : Meryl Lee fait son deuil et dépasse les apparences du pensionnat, Matt reprend confiance et sérénité. Un roman à la voix étonnante qui convaincra les bons lecteurs.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Après la mort de son ami le plus proche durant l’été 1968, Meryl Lee Kowalski part pour la St. Elene’s Preparatory Academy for Girls, où elle s’efforce de s’adapter aux traditions du vénérable pensionnat et à une structure sociale fortement axée sur les étudiantes issues de milieux aisés. Dans une histoire parallèle, Matt Coffin s’est retrouvé sur la côte du Maine, près de St. Elene’s, avec une taie d’oreiller pleine d’argent dérobée au chef d’un gang criminel, craignant la poursuite implacable et destructrice de ce dernier. Les deux jeunes gens se débarrassent peu à peu de leur solitude, trouvant un moyen d’espérer et de se trouver l’un l’autre.

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