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Date de publication
Age-cible

Sans toi

Sélection des rédacteurs
Album
à partir de 7 ans
18.00
euros

L'avis de Ricochet

Un livre d’images pour dire l’absence, l’attente et la séparation. Sans toi, pour dire l’absence du père qui, un beau jour, a quitté la maison (mais silence, on ne le saura qu’à la fin). Cet album est d’abord un recueil d’attitudes, de comportements physiques, face à ces corps confrontés au manque. Absence du doudou pour la petite fille, absence de maquillage pour la mère qui se sent moins belle, absence de bruit et de musique pour toute la famille. Des corps en attente, recroquevillés, agenouillés, baissant la tête, dans leurs pensées, leurs souvenirs, leurs cauchemars. Un texte sobre qui tombe à pic : « Sans pleurer, je suis tombée », « sans lui je ne suis plus moi, dit maman à papy ». Et puis, comme par magie, tout est retrouvé, tout s’illumine sur une double page : les fleurs, le piano, les nouveaux rideaux et les yeux bleus de maman. Le père revient à la maison. Un album d’une grande délicatesse, tout en retenu et en signe, où l’équilibre pourrait à chaque instant se rompre et où finalement on en revient changé. Bravo.

L'avis des internautes

Les avis exprimés ci-dessous n'engagent que leurs auteurs
le 07/25/2006 21:33

Moi tout seul à la maison, je me disais...Quelle réussite ! Sensible et secrète l'histoire se livre par bribes, parfois images et mots, parfois l'inverse : au lecteur de recoller le fil de cette histoire fait de société plutôt d'actualité, ayant pour thème la séparation. l'absence d'un père parti implique soudainemnt le lecteur mais de façon très pudique dans ce drame perçu par chacun (enfants, femme,grand-père) une narration extrêmement originale (pour ne pas dire exemplaire !)démarrant sur le couple image/texte pour livrer plus secrètement une suite d'images proche du langage de la peinture(couleur et forme)sans évacuer la figuration ici dépouillée. Un must ! note 10 sur 5

L'avis que je viens de lire(Isabelle)est une contre-vérité évoquant une violence dans l'illustration ce qui n'a pas lieu d'être au regard des images (le dessin du bobo au genou qui attendra en vain réconfort et soins peut-être du père absent, renforce la douleur ressentie par chacun). les images ne sont pas violentes elles sont justement simples et touchantes, cette histoire superbement livrée est encore en vente !! dépêchez-vous !

En comité de lecture,à la bibliothèque, nous avons été impressionnés par la violence de l'illustration et avons presque interprété certaines d'entre elles comme des renvois à une violence conjugale ou familiale (les "bleus" au visage, écorchure aux genou, corps bléssés au plus profond de leur chair).La fin bien sur nous a rassuré,et bravo pour cette page finale, mais le malaise et l'angoisse étaient quand même si forte qu'elle nous a dérangée. Depuis je l'ai relu et le trouve très beau. Car c'est bien de la violence d'une absence dont il s'agit elle peut-être tout aussi terrible que d'autres blessures... On ne l'imaginait pas aussi meurtrissante mais oui bien sûr...Alors bravo, mais j'ai toujours aussi mal à chaque lecture...

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