Take five tome 1

Lee Joo-In ne veut rien d’autre que jouer de la basse. Il entre au lycée d’art sans en avertir ses parents. Chassé de la maison familiale par son père, il fait de mauvaises rencontres jusqu’à Yun So-ri, un étudiant à la coupe afro, qui l’héberge et lui propose d’entrer dans son groupe de jazz. Peu à peu, il découvre que son colocataire est en fait une fille un peu schizophrène.

Pendant coréen de Beck, Take Five n’est malheureusement pas à la hauteur de son alter ego japonais. Les sentiments et les émotions musicales du héros, les sacrifices qu’il fait pour la musique sont totalement gommés par l’aspect bouffon de Yun So-ri, et par un humour peu subtil. Les dialogues sont fouillis, et souvent criés, l’intrigue est confuse . Les personnages deviennent hystériques sans raison, leur caractère peine à se mettre en place et ils ne sont pas crédibles. Ceux qui s’attendaient à un manwha sur la musique rivalisant avec Beck, risquent d’être déçus. Cependant, l’humour complètement décalé et les personnages à moitié fous sauront peut-être donner à d’autres l’envie de lire la suite. Trois volumes sont sortis en France, et c’est une série en cinq tomes.