Un jour, je te mangerai

L'avis de Ricochet

Chloé, 12 ans, raconte la relation complexe qu'elle entretient avec Alexia, sa sœur anorexique de 15 ans. Pour éviter de faire des vagues, elle encaisse sans broncher la maltraitance verbale quotidienne de son aînée. Les parents, trop occupés par les crises d'Alexia, passent à côté de sa souffrance. Les semaines passent, et rien ne s'arrange, bien au contraire. Les repas familiaux virent aux cauchemars, sans que personne ne sache comment réagir face à cette adolescente en dérive.

Ce roman sur l'anorexie décrit avec un réalisme crû, parfois à la limite du supportable, les difficultés que rencontrent les membres d'une famille touchée par cette maladie. L’auteure s’intéresse surtout à la relation dysfonctionnelle qu’entretiennent les deux sœurs, en évoquant longuement le jeu de pouvoir pervers qu’exerce l’adolescente malade sur sa petite sœur. Pour supporter cette situation, cette dernière opte pour l’abnégation totale. Une histoire dérangeante, malaisante et qui offre, dans les dernières pages, un léger espoir.

Emmanuelle Pelot

Présentation par l'éditeur

Que se passe-t-il avec Alexia ? Un jour elle chipote dans son assiette ; le lendemain, elle engouffre un gâteau au chocolat pour six. Elle ne mange plus rien à table mais elle dévore en douce des spaghettis crus. Une seule chose ne bouge pas : Alexia, 15 ans, hait Chloé, sa petite sœur de 12 ans. Chloé a renoncé à la faire changer d’avis à son sujet, elle préfère se faire la plus discrète possible

Que se passe-t-il avec Alexia ? Un jour elle chipote dans son assiette ; le lendemain, elle engouffre un gâteau au chocolat pour six. Elle ne mange plus rien à table mais elle dévore en douce des spaghettis crus. Une seule chose ne bouge pas : Alexia, 15 ans, hait Chloé, sa petite sœur de 12 ans. Chloé a renoncé à la faire changer d’avis à son sujet, elle préfère se faire la plus discrète possible. Qui sait, ça finira peut-être par s’arranger ? Depuis quelques jours, Alexia lui confie des secrets, à elle seule, et Chloé se surprend à penser qu’il suffirait de peu pour que sa sœur aînée l’accepte enfin... Si c’est le cas, Alexia prend un fieffé détour. Sa haine reste intacte, on dirait même qu’elle augmente. Mais qui déteste-t-elle le plus au monde : sa petite sœur ou elle-même ?

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