The way I used to be

Edie est violée par le meilleur ami de son grand frère. Nous le savons dès les premières pages, quand nous nous réveillons avec elle juste après les événements. Parce qu’elle n’en parle pas et parce que son entourage ne voit pas les signaux, les années lycée d’Edie vont passer dans un brouillard de rébellion et de blocages. Le lecteur y assiste impuissant, désolé pour cette héroïne attachante. La vérité finira par éclater tardivement.

Le sujet est difficile, mais le roman très typé est peu reconnaissable dans la production éditoriale jeunes adultes. Je reconnais toutefois l’intérêt littéraire de la dilatation temporelle, qui permet de mesurer l’impact et le gâchis engendrés par le traumatisme d’Edie.