Adieu, tante Aimée

Tante Aimée est morte, et elle portait mal son nom. On organise son inhumation et on récupère son caniche, mais on ne pleure pas. C’est compter sans le petit narrateur, Jarvis, qui n’a pas envie de rater son premier enterrement. Fleurs-légumes, costume t-shirt à têtes de mort, il se prépare avec application et compte beaucoup sur la présence de son papa (avant que celui-ci ne se brise le col du fémur en glissant sur l’eau des fleurs). Alors oui, rien ne se passe comme prévu. Mais oui aussi, Jarvis aura montré toute la force de sa croyance d’enfant en l’amour de ses proches. Et c’est lui qui finit par rassembler la famille autour de la mémoire de tante Aimée qu’on ne connaissait pas très bien, au fond. Brillamment illustré par l’humour cash de Soledad Bravi, le roman détonne et finalement convainc. Pour un jeune lecteur déjà capable de second degré.

Sophie Pilaire

Présentation par l'éditeur

Aujourd’hui, ma tante est morte. Ma grand-tante, plus exactement. Elle s’appelait Aimée, mais en vrai personne ne l’aimait. À part peut-être son caniche, Débile. En tout cas, ce n’est pas triste. Déjà, je vais pouvoir le raconter à l’école. En plus, je vais avoir un chien, même s’il s’appelle Débile et qu’il n’est pas très malin. Et puis surtout, je vais assister à mon premier enterrement. Et je ferai tout pour qu’il soit inoubliable.