Génération K (T. 2)

Un métavirus menace de décimer à court terme tous les êtres humains de la planète. Seuls les porteurs du gène K seraient épargnés. La formule sanguine de ces derniers pourrait d'ailleurs servir à mettre au point un vaccin. Dans ce but, Karl Bathory de Kapolna (crapule sans scrupule et patron de Biomedicare) kidnappe sa fille Kassandre et son ami George (tous deux porteurs du gène) pour les utiliser comme cobayes. Parallèlement, les membres d'un clan tsigane se mettent en route pour réveiller le maître (cliniquement mort, mais qui communique par télépathie). Seuls ses enfants (des génophores porteur du fameux gène, dont font partie Kassandre et George) possèdent le pouvoir de le ramener à la vie. Mais « celui devant lequel tous se courbent » grogne et son immense colère finit par diviser le clan, provoquant une émeute sans précédent…

Marine Carteron signe un deuxième tome dense et addictif. Après avoir posé le cadre (dans le tome 1), elle développe la psychologie des personnages tout en intensifiant la trame. Le résultat est bluffant. On peine à lâcher ce roman polyphonique et inspiré qui aborde des sujets porteurs de sens et contemporains comme la guerre des clans, les pandémies, la réincarnation, les pouvoirs extrasensoriels, la manipulation génétique et la création… L'histoire se déroule sur cinq jours entre la région du Vésuve et la Suisse, dans un climat tendu où les protagonistes se trouvent placés devant des choix cruciaux, entre la vie, la mort et la sauvegarde de l'humanité…