Go just go

Go just go fait suite à Bye Bye crazy girl, paru en 2012 chez le même éditeur. On y retrouve Perry dans le rôle principal, accompagné de Paula, magnifique blonde aux yeux bleus employée par un producteur prestigieux nommé Armitage. Parti en tournée à Venise avec son groupe de rock métal « Inchworm », Perry tombe sur Gobi, son précédent flirt. Cette dernière n'a pas quitté sa fonction de tueuse à gages et dégaine son arme plus vite que son ombre. Embarqué contre son gré dans des aventures aux goûts d'hémoglobine, notre héros, accompagné de sa « killeuse » lituanienne, défie de vrais méchants. La musique cède la place à de folles courses-poursuites entre Venise, Zermatt et Paris.

Parfois, on a juste envie de lire pour se passer le temps ; ce type de roman correspond parfaitement à cet état d'esprit. Légèrement décérébré, on se laisse donc aller. Si l'exercice paraît simple, il ne l'est pas. Tenir ainsi sur 300 pages avec un enchaînement d'événements gratuits additionnés de méchants caricaturaux relève du défi. Raté en l'occurrence, tant on reste en attente de quelque chose, venant de l'écriture, de l'intrigue ou de la profondeur d'un personnage. Mais rien de tout cela n'est développé ! Affaire à suivre ou… pas ?