Aller au contenu principal
Espace publicitaire
Fermer

Rechercher un livre

Date de publication
Age-cible

Huit saisons et des poussières

Album
à partir de 8 ans
: 9782918194354
13.50
euros

L'avis de Ricochet

Après deux ans, un mois et seize jours d’absence, « huit saisons et des poussières », Amos et Sarah retrouvent leur père. Son arrivée est saisissante : « une ombre immense ». Les premières paroles de leur mère, « pousse-toi, Sarah, laisse ton père s’asseoir là » rendent compte de l’enjeu de ce récit. Quand on est un enfant, plein de vie et d’énergie, il faut faire de la place concrètement à cet inconnu qui trouble les rôles même si, pendant l’absence, il occupait toute la place virtuellement. « Sarah dit […] que c’était mieux sans lui, finalement. » Séverine Vidal écrit le poids du silence avec densité, le poids du vide. Elle décrit les réactions différentes entre le frère et la sœur. La volonté secrète et obstinée d’Amos qui trouve des stratagèmes pour rentrer en contact avec ce père énigmatique, pour comprendre ce qui se passe. La tension monte, Amos est en butte à ses camarades de classe qui se moquent. Par petites touches, l’auteure installe le contexte historique, le retour de camp de concentration, la fin de la guerre.
La fin du roman est d’une grande délicatesse. C’est Simon, le père, qui va apporter la solution. On comprend alors que pendant ce long silence, il a observé, écouté, suivi son fils.
Ce petit roman à la troisième personne, où tout est raconté par l’auteure de l’extérieur, donne à voir tour à tour le point de vue de la mère, attentive et aimante, de Sarah dans le rejet et d’Amos pris dans un drame qui le dépasse et où se joue sa survie et son avenir. Comment s’affirmer dans un monde qui rejetterait son père ? Chaque lecteur se posera la question, comment réagir dans une telle situation ?

C’est dans l’affection, la tendresse que se dénoue le drame. De l’histoire mondiale à l’histoire individuelle, une leçon humaniste qui vaut pour tous les conflits passés ou présents. Les illustrations d'Anne Montel, fines, hors du temps contribuent à l'universalité du thème.

L'avis des internautes

Les avis exprimés ci-dessous n'engagent que leurs auteurs
le 11/13/2015 13:46

jador

Présentation par l'éditeur

Le père d’Amos vient de rentrer à la maison, après un peu plus de deux ans de déportation. Huit saisons et des poussières. La famille s’habitue à son retour, doucement, en silence. À l’école, les autres
se moquent, disent des horreurs. Alors Amos se bat, rentre de l’école en courant et se réfugie en haut de son arbre. « Si tu ne descends pas, c’est moi qui monte » lui ordonne son père. Commence

Du même auteur

Le livre qui commence par la fin

Album
à partir de 6 ans

Pétouille cosmique

Roman
à partir de 8 ans
Avis de lecture

Du même illustrateur

Les maisons imaginaires

Album
à partir de 4 ans
Avis de lecture

Miss Charity (T. 2). Le petit théâtre de la vie

Bande dessinée
à partir de 14 ans