Je m'appelle Pouët

Nombreux sont les chiens de chenil en attente de nouveaux maîtres ! Pour Pouët, c'est la joie quand un fermier le choisit et l'emmène dans sa maison, où il aura une place bien à lui. Mais quelle place ? Qu'attend-on de Pouët ? Le petit chien se le demande, tant ses efforts restent incompris. Le fermier ne demande rien de particulier au jeune chien vif. Juste d'être là, pour une histoire d'amitié à partager. Rédigé à la première personne, ce récit a pour narrateur le petit chien, qui nous communique toutes ses émotions et incompréhensions. Le dessin met l'accent sur l'univers rural de l'histoire, sur la simplicité de la situation et des relations entre l'homme et son chien. Pouët n'a pas été adopté pour garder les bêtes ou protéger la ferme. Son nouveau maître veut simplement un animal de compagnie.

Pascale Pineau

Présentation par l'éditeur

Au chenil où Pouët est né, les autres chiens, costauds et optimistes, ont vite trouvé preneurs. Mais lui a dû attendre longtemps qu’un maître vienne le chercher. C’est le fermier Martin. Pouët, éperdu de reconnaissance, cherche comment lui plaire, comment le servir. Comme le fermier n’exige rien, Pouët essaie tout. Courir après les vaches ? Ramener les poules entre ses dents ? Embêter le Vieux

C’est une histoire drôle, une sorte de pendant à leur précédent album, Le métier de chat, qu’ont voulu réaliser Daniel Hénon et Fabienne Mounier, mais aussi un hommage aux paysages, à la terre et aux hommes qui la cultivent dans leur région, la Nièvre. Ces types rudes, secs, taiseux, filmés par Raymond Depardon, ignorés par le reste du monde, qui continuent de nourrir l’humanité, sans commentaires inutiles. Et si le métier de chien, comme le métier de paysan, c’était tout simplement d’être soi-même ?

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